L’idée de créer le Musée « Centre de la culture ethnique des peuples du Daghestan » et sa mise en œuvre reviennent à M. Gassanov Magomedkadi, député de l’Assemblée populaire de la République du Daghestan, pays au sud de la Russie dont la richesse de la culture de ses peuples étonne par sa diversité.
« Ni en tant qu’homme politique ni en tant que simple citoyen, a-t-il dit, je ne pouvais rester indifférent au sort des riches et uniques cultures des nombreux groupes ethniques daghestanais. Partout où j’ai dû travailler, j’ai parlé à mes amis, collègues et connaissances de la multitude de langues, de rituels, de coutumes, de traditions, d’arts populaires et d’artisanat, de musique, de chants et de danses de la culture des peuples de ma petite patrie. »
« Sans un soutien à grande échelle, sans la création de centres ethniques et artisanaux, a-t-il poursuivi, l’identité des cultures, sous la pression des technologies modernes, de l’addiction aux gadgets, risque de disparaître. »
L’objectif principal de la création du centre est de promouvoir l’art ethnique, d’inciter les jeunes à comprendre la culture folklorique et moderne des peuples du Daghestan.
Ainsi le travail des artistes daghestanais contemporains est très intéressant. La variété des tendances et le talent de ces artistes feraient honneur à n’importe quelle grande ville européenne. Au Daghestan, tout coexiste : le classique, l’avant-garde et des performances, parfois les plus inattendues. Mais, malheureusement, il y a peu d’endroits dans la république où les artistes peuvent créer et présenter leur travail. M. Gassanov Magomedkadi s’est donc donné pour mission de créer une plateforme qui aurait sa propre vie colorée ; l’endroit où les artistes travailleront et où seront organisés des expositions, des présentations de livres, des conférences, des tables rondes, des masterclasses, des concours, des festivals…. L’endroit sous le nom de Centre où on pourrait non seulement raconter, mais aussi montrer la beauté et la diversité de la culture ethnique des peuples du Daghestan. Ce Centre a ouvert ses portes au public le 17 décembre 2012.
Au rez-de-chaussée, est présentée, dans la mesure du possible, une variété d’arts populaires et d’artisanat du Daghestan.
Le premier étage est un hall d’exposition, où, comme il est de bon ton de le dire aujourd’hui, une plateforme de co-working, qui accueille fréquemment une grande variété d’événements, de l’exposition de costumes nationaux au festival d’art mondial « We are only on the side of peace » qui figure dans le livre Guinness pour le nombre de pays qui y ont participé. La fierté du Centre réside dans sa collection permanente de costumes nationaux féminins, notamment d’anciennes robes de vacances (de fête).
Le Centre est aussi devenu une plateforme de télévision. Les chaînes « Mir », « Rossiya 1 », « RGVK Daghestan », principalement, réalisent régulièrement des programmes sur les traditions ethnoculturelles des peuples de la république.
Aujourd’hui, après presque onze ans, on peut dire que tout ce qui avait été prévu à l’origine a réussi, et même plus que ça. Ce lieu est devenu un centre d’attraction incontournable pour les personnes créatives de notre république. Il occupe une place importante dans le Caucase du Nord.
De nombreux projets ont été mis en œuvre. Le centre est énormément populaire auprès des touristes, et ceci donne une image positive de la république. C’est un endroit beau et agréable où vous pouvez non seulement vous familiariser avec la culture des peuples du Daghestan, mais aussi acheter des souvenirs pour les offrir éventuellement à vos parents et amis.
Collection permanente « Costume traditionnel du Daghestan »
La création de la collection a commencé parallèlement à la création du Centre, et le personnel du Musée national des Beaux-Arts a apporté une contribution inestimable à cette collection. Les joailliers ont restauré des objets anciens à partir de photographies et d’échantillons de collections historiques, en créant des bijoux semblables à ceux d’autrefois : bracelets, boucles d’oreilles, coiffes de femmes, ceintures. Les photographies de la fin du XIXe et du début du XXe siècle proviennent essentiellement du Musée ethnographique russe, du Kunstkamera de Saint-Pétersbourg (Musée anthropologique et ethnographique), et des premières photographies russes en couleur de Sergueï Prokudin-Gorsky, prises au Daghestan au début du XXe siècle.
Environ 70 nationalités vivent au Daghestan, et chacune d’entre elles possède sa propre langue, sa culture, ses traditions et ses costumes.
Dans la partie montagneuse du Daghestan, les costumes féminins partageaient les mêmes éléments de base : une chemise-tunique, un châle et une tchokhto (coiffe de femme), tandis que dans la partie basse montagne du pays, on portait des costumes plus ornés, brillants et riches.
La multiplicité des couches (robes superposées) était la caractéristique principale du costume. Une robe en soie à coupe droite ou coupée, parfois avec de longues manches bouffantes, était portée sous la robe-brassière supérieure. Tous les costumes féminins étaient riches en bijoux divers, bracelets, bagues, ceintures métalliques, pièces de monnaie, et brodés d’argent et d’or.
Les couleurs étaient choisies avec soin et n’ont pas changé au cours des siècles. Les jeunes portaient des vêtements aux teintes vives (rouge, vert, orange, or, bleu), tandis que les personnes âgées préféraient les tissus sombres.
Il est à noter que les costumes d’un même groupe ethnique, mais de villages différents, se distinguent les uns des autres. Les détails pouvaient déterminer non seulement la nationalité d’une femme, mais également son village d’origine. La tenue pouvait aussi renseigner sur le statut, l’âge et la situation financière d’une femme.
Le costume masculin de presque tous les peuples caucasiens se compose d’une chemise caucasienne, d’un pantalon en tissu dense, noir ou gris, d’une (cape) tcherkesska en tissu très dense à la silhouette ajustée avec des gazyri sur la poitrine, d’une ceinture spéciale pour le port d’un poignard et d’un papakha (coiffe masculine).
Pour conclure. Le Centre est un lieu où chacun peut venir avec son idée, qui sera écoutée et immédiatement mise en œuvre, si elle est acceptée. C’est la plateforme la plus vivante de Makhachkala, qui réagit rapidement à toute impulsion. Si je dois emmener mes connaissances qui viennent pour la première fois à Makhatchkala, je les emmènerai aux musées de la ville, mais avant tout au Musée du « Centre de la culture ethnique »
« Ni en tant qu’homme politique ni en tant que simple citoyen, a-t-il dit, je ne pouvais rester indifférent au sort des riches et uniques cultures des nombreux groupes ethniques daghestanais. Partout où j’ai dû travailler, j’ai parlé à mes amis, collègues et connaissances de la multitude de langues, de rituels, de coutumes, de traditions, d’arts populaires et d’artisanat, de musique, de chants et de danses de la culture des peuples de ma petite patrie. »
« Sans un soutien à grande échelle, sans la création de centres ethniques et artisanaux, a-t-il poursuivi, l’identité des cultures, sous la pression des technologies modernes, de l’addiction aux gadgets, risque de disparaître. »
L’objectif principal de la création du centre est de promouvoir l’art ethnique, d’inciter les jeunes à comprendre la culture folklorique et moderne des peuples du Daghestan.
Ainsi le travail des artistes daghestanais contemporains est très intéressant. La variété des tendances et le talent de ces artistes feraient honneur à n’importe quelle grande ville européenne. Au Daghestan, tout coexiste : le classique, l’avant-garde et des performances, parfois les plus inattendues. Mais, malheureusement, il y a peu d’endroits dans la république où les artistes peuvent créer et présenter leur travail. M. Gassanov Magomedkadi s’est donc donné pour mission de créer une plateforme qui aurait sa propre vie colorée ; l’endroit où les artistes travailleront et où seront organisés des expositions, des présentations de livres, des conférences, des tables rondes, des masterclasses, des concours, des festivals…. L’endroit sous le nom de Centre où on pourrait non seulement raconter, mais aussi montrer la beauté et la diversité de la culture ethnique des peuples du Daghestan. Ce Centre a ouvert ses portes au public le 17 décembre 2012.
Au rez-de-chaussée, est présentée, dans la mesure du possible, une variété d’arts populaires et d’artisanat du Daghestan.
Le premier étage est un hall d’exposition, où, comme il est de bon ton de le dire aujourd’hui, une plateforme de co-working, qui accueille fréquemment une grande variété d’événements, de l’exposition de costumes nationaux au festival d’art mondial « We are only on the side of peace » qui figure dans le livre Guinness pour le nombre de pays qui y ont participé. La fierté du Centre réside dans sa collection permanente de costumes nationaux féminins, notamment d’anciennes robes de vacances (de fête).
Le Centre est aussi devenu une plateforme de télévision. Les chaînes « Mir », « Rossiya 1 », « RGVK Daghestan », principalement, réalisent régulièrement des programmes sur les traditions ethnoculturelles des peuples de la république.
Aujourd’hui, après presque onze ans, on peut dire que tout ce qui avait été prévu à l’origine a réussi, et même plus que ça. Ce lieu est devenu un centre d’attraction incontournable pour les personnes créatives de notre république. Il occupe une place importante dans le Caucase du Nord.
De nombreux projets ont été mis en œuvre. Le centre est énormément populaire auprès des touristes, et ceci donne une image positive de la république. C’est un endroit beau et agréable où vous pouvez non seulement vous familiariser avec la culture des peuples du Daghestan, mais aussi acheter des souvenirs pour les offrir éventuellement à vos parents et amis.
Collection permanente « Costume traditionnel du Daghestan »
La création de la collection a commencé parallèlement à la création du Centre, et le personnel du Musée national des Beaux-Arts a apporté une contribution inestimable à cette collection. Les joailliers ont restauré des objets anciens à partir de photographies et d’échantillons de collections historiques, en créant des bijoux semblables à ceux d’autrefois : bracelets, boucles d’oreilles, coiffes de femmes, ceintures. Les photographies de la fin du XIXe et du début du XXe siècle proviennent essentiellement du Musée ethnographique russe, du Kunstkamera de Saint-Pétersbourg (Musée anthropologique et ethnographique), et des premières photographies russes en couleur de Sergueï Prokudin-Gorsky, prises au Daghestan au début du XXe siècle.
Environ 70 nationalités vivent au Daghestan, et chacune d’entre elles possède sa propre langue, sa culture, ses traditions et ses costumes.
Dans la partie montagneuse du Daghestan, les costumes féminins partageaient les mêmes éléments de base : une chemise-tunique, un châle et une tchokhto (coiffe de femme), tandis que dans la partie basse montagne du pays, on portait des costumes plus ornés, brillants et riches.
La multiplicité des couches (robes superposées) était la caractéristique principale du costume. Une robe en soie à coupe droite ou coupée, parfois avec de longues manches bouffantes, était portée sous la robe-brassière supérieure. Tous les costumes féminins étaient riches en bijoux divers, bracelets, bagues, ceintures métalliques, pièces de monnaie, et brodés d’argent et d’or.
Les couleurs étaient choisies avec soin et n’ont pas changé au cours des siècles. Les jeunes portaient des vêtements aux teintes vives (rouge, vert, orange, or, bleu), tandis que les personnes âgées préféraient les tissus sombres.
Il est à noter que les costumes d’un même groupe ethnique, mais de villages différents, se distinguent les uns des autres. Les détails pouvaient déterminer non seulement la nationalité d’une femme, mais également son village d’origine. La tenue pouvait aussi renseigner sur le statut, l’âge et la situation financière d’une femme.
Le costume masculin de presque tous les peuples caucasiens se compose d’une chemise caucasienne, d’un pantalon en tissu dense, noir ou gris, d’une (cape) tcherkesska en tissu très dense à la silhouette ajustée avec des gazyri sur la poitrine, d’une ceinture spéciale pour le port d’un poignard et d’un papakha (coiffe masculine).
Pour conclure. Le Centre est un lieu où chacun peut venir avec son idée, qui sera écoutée et immédiatement mise en œuvre, si elle est acceptée. C’est la plateforme la plus vivante de Makhachkala, qui réagit rapidement à toute impulsion. Si je dois emmener mes connaissances qui viennent pour la première fois à Makhatchkala, je les emmènerai aux musées de la ville, mais avant tout au Musée du « Centre de la culture ethnique »