Chaque année, notre université organise le festival de la chanson française, et pour moi, étudiante de première année, cet événement a été très important et mémorable. En effet, j’écoute de la musique française depuis assez longtemps, des artistes contemporains aussi bien que des chanteurs de variété assez célèbres. Pour tout dire, quand j’étais petite, ma mère m’emmenait en voiture à la maternelle en écoutant « Désenchantée » de Mylène Farmer, et chez ma grand-mère, les chansons de Joe Dassin passaient souvent à la radio. C’est pourquoi, en voyant les annonces de la faculté en mars de l’année dernière, quand j’étais encore élève de la terminale, je me demandais déjà quelle chanson je pourrais choisir pour interpréter. Et est-ce que j’oserais vraiment monter sur scène ?
Et voilà que je m’y suis décidée ! Et malgré tout mon trac, c’était à moi d’ouvrir le concert. J’ai interprété « Polaroïds », une chanson de « Videoclub », mon groupe français préféré. Cette chanson évoque les souvenirs, la joie des moments figés sur la pellicule. J’adore les sonorités années 80 que le groupe a su recréer dans son univers, et les paroles, d’une beauté rare, m’ont profondément touchée.
Je l’avoue, au début, je voulais choisir « Amour plastique » - la première chanson de ce groupe que j’ai découverte ! (Mais nous en reparlerons plus tard…) Heureusement, apprendre les paroles n’a pas été un problème : je connais presque toutes leurs chansons par cœur. Qui sait ? L’année prochaine, je reprendrai peut-être un autre de leurs titres… ou pas !
En plus de ma performance solo, j’ai chanté avec le « C(h)œur de l’amour ». Un chœur d’étudiants francophones où, cette année, nous étions cinq : trois étudiants de la première année et deux étudiantes de la cinquième. Et c’est là que j’ai enfin pu interpréter « Amour plastique » ! Je suis vraiment reconnaissante à ce festival de m’avoir rapprochée des élèves de cinquième année et de m’avoir permis de faire connaissance avec les francophones de quatrième année. Il n’y a rien de plus réconfortant que de partager ces moments avec des passionnés comme moi, surtout quand ils ont plus d’expérience et de connaissances à partager.
En général, le festival s’est déroulé très bien mais trop vite ! Tout était si merveilleux – l’ambiance chaleureuse et festive de la salle, des encouragements, des sourires… Je me souviens surtout d’une interprétation envoûtante de la mélodie « Sous le ciel de Paris » à l’accordéon, et de cette improvisation inattendue où le public et les participants, par couples, se sont mis à danser une valse. Quel moment enchanteur !
Et comment oublier les performances des étudiants congolais de l’école militaire supérieure d’Extrême-Orient ? Leur passage sur scène a été un vrai échange culturel ! Ils ont chanté avec cœur, dansé avec une énergie incroyable – toute la salle attendait leurs performances avec impatience, puis éclatait de rires et d’applaudissements. À la fin du festival, je suis allée les féliciter en mon français encore hésitant… et ils m’ont répondu avec tant de gentillesse ! C’était si sincère, si joyeux.
Ma famille, qui est pourtant loin du monde des langues (je ne sais même pas d’où me vient cette passion !), a été enchantée par la soirée. Ma mère et ma sœur m’ont dit que l’événement était incroyable et qu’elles y reviendraient chaque année, jusqu’à mon diplôme.
Je suis tellement heureuse d’avoir fait partie de cette journée musicale – un souvenir qui brillera longtemps dans ma mémoire.
Et voilà que je m’y suis décidée ! Et malgré tout mon trac, c’était à moi d’ouvrir le concert. J’ai interprété « Polaroïds », une chanson de « Videoclub », mon groupe français préféré. Cette chanson évoque les souvenirs, la joie des moments figés sur la pellicule. J’adore les sonorités années 80 que le groupe a su recréer dans son univers, et les paroles, d’une beauté rare, m’ont profondément touchée.
Je l’avoue, au début, je voulais choisir « Amour plastique » - la première chanson de ce groupe que j’ai découverte ! (Mais nous en reparlerons plus tard…) Heureusement, apprendre les paroles n’a pas été un problème : je connais presque toutes leurs chansons par cœur. Qui sait ? L’année prochaine, je reprendrai peut-être un autre de leurs titres… ou pas !
En plus de ma performance solo, j’ai chanté avec le « C(h)œur de l’amour ». Un chœur d’étudiants francophones où, cette année, nous étions cinq : trois étudiants de la première année et deux étudiantes de la cinquième. Et c’est là que j’ai enfin pu interpréter « Amour plastique » ! Je suis vraiment reconnaissante à ce festival de m’avoir rapprochée des élèves de cinquième année et de m’avoir permis de faire connaissance avec les francophones de quatrième année. Il n’y a rien de plus réconfortant que de partager ces moments avec des passionnés comme moi, surtout quand ils ont plus d’expérience et de connaissances à partager.
En général, le festival s’est déroulé très bien mais trop vite ! Tout était si merveilleux – l’ambiance chaleureuse et festive de la salle, des encouragements, des sourires… Je me souviens surtout d’une interprétation envoûtante de la mélodie « Sous le ciel de Paris » à l’accordéon, et de cette improvisation inattendue où le public et les participants, par couples, se sont mis à danser une valse. Quel moment enchanteur !
Et comment oublier les performances des étudiants congolais de l’école militaire supérieure d’Extrême-Orient ? Leur passage sur scène a été un vrai échange culturel ! Ils ont chanté avec cœur, dansé avec une énergie incroyable – toute la salle attendait leurs performances avec impatience, puis éclatait de rires et d’applaudissements. À la fin du festival, je suis allée les féliciter en mon français encore hésitant… et ils m’ont répondu avec tant de gentillesse ! C’était si sincère, si joyeux.
Ma famille, qui est pourtant loin du monde des langues (je ne sais même pas d’où me vient cette passion !), a été enchantée par la soirée. Ma mère et ma sœur m’ont dit que l’événement était incroyable et qu’elles y reviendraient chaque année, jusqu’à mon diplôme.
Je suis tellement heureuse d’avoir fait partie de cette journée musicale – un souvenir qui brillera longtemps dans ma mémoire.
Maria Pavlova
Étudiante
Université pédagogique d’État
Blagovechtchensk
Région Amourskaya (Russie)
Étudiante
Université pédagogique d’État
Blagovechtchensk
Région Amourskaya (Russie)