Salut! Ça va?

Centre International Francophone Aquitaine « Olympique — cœurs sportifs, liens mondiaux : cultivons la passion et l’amitié ! »

2025-01-03 23:26 2024-11
Notre stage a commencé dans la capitale de la France — Paris. 28 stagiaires du monde entier sont venus conquérir, apprendre et découvrir la culture française et la partager leurs cultures. Ma copine de classe Nastya (qui est allée au CIFC) et moi avons décidé d'arriver dans la capitale cinq jours plus tôt pour explorer la ville à notre propre rythme. À partir du 3 juillet, nous avons retrouvé les autres stagiaires et visité les sites touristiques les plus célèbres : le Louvre, la Tour Eiffel, la Basilique du Sacré-Cœur, etc.

Au début, c'était très stressant et excitant, parce que c'était la première expérience de communication en français dans un pays étranger ! Cependant, ma curiosité et ma sociabilité ont prévalu, et je n’ai pas eu de problèmes pour m'adapter aux nouvelles conditions, parce que ce n'était pas ma première expérience dans un autre pays.

Après Paris, nous nous sommes rendus à Agen en Nouvelle-Aquitaine et nous avons été logées dans le lycée local de l'Église catholique (lycée Saint Caprais). Ma voisine était Biélorusse, et comme mon grand-père était un paysan prospère de Biélorussie (d'après les dires de ma mère), ma voisine Alina et moi avons immédiatement trouvé un langage commun, et notre discussion préférée portait sur les plats de pommes de terre. Ensuite, nous avons passé trois jours dans des familles d'accueil, et c'est là que j'ai goûté pour la première fois du cognac français avec des prunes (Armagnac), du fromage avec de la moisissure et du canard au sang.

Le plus drôle pour moi, c'est que lors de ce stage, j'étais vue comme représentante de la Corée du Sud, bien que j'aie déposé mon passeport russe pour monter mon dossier de candidature au stage et que j'aie indiqué une université russe. Cependant, dans ma nationalité, j'ai écrit la Corée du Sud parce que je suis née dans la banlieue de Séoul.

L'emploi du temps de notre centre était très chargé : nous nous levions à 7 heures du matin et rentrions au lycée à minuit. Les journées étaient remplies d'activités diverses — visites de mairies, de musées et, surtout, activités sportives ! Le tir à l'arc, le rafting et le canoë (nous avons nagé 12 kilomètres) sont les activités qui m'ont le plus marquée. De notre voyage dans le Sud-Ouest, nous avons retenu des villes comme Pau, Hendaye (une ville à la frontière espagnole), Arcachon et son attraction locale, la Dune du Pilat, Bordeaux, Biarritz.

Nous avons eu de la chance, car c'est par notre ville qu'est passé le Tour de France, spectaculaire, et mon ami moldave a littéralement rempli un sac entier de cadeaux et de souvenirs divers.

La cuisine française restera à jamais dans mon cœur, en particulier les desserts, parce que j'ai un penchant pour les sucreries, je suis très gourmande ! Dans le Sud, j'ai appris qu'au lieu du pain au chocolat, on mangeait de la chocolatine, qu'il était obligatoire de boire un verre de vin ou de champagne à l'apéritif. L'étiquette à table n'a plus de secrets pour moi.

Bien sûr, comme dans toute équipe, nous avions quelques phrases « en partage » qui devaient être répétées sans faute. Si quelqu'un disait « Il faut… », tout le monde criait tout ensemble « …gouter » (parce que nous goutions beaucoup de choses nouvelles). Et comme nous étions les représentants de nos pays, chaque soir nous avions de petites présentations à la fin desquelles tout le monde disait « Merci pour votre… » « … attention ! » . Enfin, ma phrase préférée était « désolée » parce que je m'excusais souvent (avec une petite révérence comme en Corée) et que les gens commençaient à prendre cela pour une blague.

Toutes ces petites choses nous ont fait sentir que nous étions vraiment unis et, quoi qu'il arrive dans le monde, tout le monde disait que nous étions les messagers de la paix. Je suis si heureuse d'avoir eu l'occasion d'en apprendre davantage sur la culture de ce merveilleux pays et de me faire des amis aux quatre coins du monde.

Je suis extrêmement reconnaissante à mon mentor, Olga Nikolaevna Kukharenko, qui a fait naître en moi l'étincelle et l'amour du français, car ce sont ses récits sur ce magnifique pays qui m'ont motivée. Je remercie également Tatiana Alexandrovna Novitskaya, qui nous a donné une solide « base » de français sur laquelle nous pouvons désormais nous appuyer en toute confiance. Et merci à mes camarades de groupe universitaire pour leurs conseils ! Je vous embrasse tous très fort !

Daria Lee
Étudiante
Université pédagogique d’État de Blagovechtchensk
(Russie)