Nos lecteurs ont l’habitude de découvrir chaque numéro de notre revue par sa couverture. C’est elle qui couronne tout le grand travail de notre équipe sur chaque numéro, c’est elle qui représente sa thématique, c’est elle qui devrait donner la toute première meilleure impression aux lecteurs et susciter l’envie de l’ouvrir et de le lire. La créer n’est pas facile : chercher une idée unique et originale, inviter un modèle aussi enthousiaste que nous, se laisser emporter ensemble par l’inspiration… Donnons la parole à nos modèles et vous saurez un peu plus les coulisses de nos séances photos !
Olga Gibner (décembre 2011, mars 2014, décembre 2015) Année 2011. Ma première année à l’université pédagogique. Tout est si nouveau, si intéressant pour une jeune fille comme moi. Parmi les trois langues qui sont enseignées dans mon université, j’ai trouvé le français le plus plaisant et le plus agréable. Tout de suite je suis tombée amoureuse de la langue et de la culture françaises grâce à mes professeurs. Elles étaient comme des papillons pour moi : toujours heureuses, toujours belles et toujours inspirantes. En particulier Olga Nikolaevna qui a pu me faire aimer le français sans forcer. Je suis reconnaissante pour cette photo de moi jeune, jolie, enthousiaste.
Année 2014. C’était une année très importante pour mon pays, l’année où la Russie a organisé les Jeux Olympiques d’hiver à Sotchi. Beaucoup d’étudiants de mon université sont partis y travailler comme bénévoles. Ils ont eu une expérience incroyable de vivre dans l’ambiance unique de cet évènement sportif international. Mais moi, je l’ai découvert trop tard…j’en ai été très déçue. C’est pourquoi j’ai été si heureuse quand Olga Nikolaevna m’a invitée à être modèle pour « Salut ! Ça va ? » ! J’ai eu la chance de mettre l’uniforme Olympique et, de plus, tenir la flamme Olympique ! Je lui suis reconnaissante pour cette photo mémorable !
Année 2015. Quatrième année d’études. La culture française est devenue une grande partie de ma vie. Aussi bien que la musique. Je ne suis pas devenue une grande violoniste, mais j’ai toujours profité de chaque occasion de jouer sur la scène. Sur cette photo il y a mes deux plus grandes passions. Je ne suis pas devenue non plus un grand professeur de la langue française mais je suis reconnaissante pour avoir ces souvenirs précieux. Merci à vous, Olga Nikolaevna !
Ekaterina Plotnikova (mai 2014, avril 2018) J’ai fait la couverture de cette revue à deux reprises. L’expérience, bien sûr, était très intéressante, puisque je n’avais jamais participé à de tels projets auparavant. De plus, c’est une revue francophone. C’est encore plus cool ! Pour la première couverture, j’ai été photographiée seule en studio, mais pour l’autre couverture c’était plus difficile d’obtenir une belle photo, car mon chien participait à la séance photo. Bien sûr, prendre des photos avec des animaux n’est pas facile ; on ne peut pas expliquer à un chien qu’il faut poser pour l’appareil photo.
Quand j’ai vu le résultat de notre travail sur la couverture, j’ai tout de suite eu envie d’apprendre le français, car la première chose à laquelle j’ai pensé : qu’est-ce qui est écrit là-bas ? Il y avait l’envie de lire le numéro en entier, de la première à la dernière page. Mais malheureusement, je ne parle pas français, je n’ai donc pas pu satisfaire ma curiosité. Mais en même temps, bien sûr, je suis heureuse d’avoir eu la possibilité de participer à deux numéros à la fois. Je suis toujours pour toute nouvelle expérience et expérimentation. Surtout lorsque cette expérience est liée à une autre langue et à un autre pays.
Daria Tikhomirova pour son père Alexandre Tikhomirov (octobre 2016) Cela m’a pris du temps pour me mettre à écrire ce texte, car mon père n’est plus parmi nous. Cependant, les souvenirs liés aux événements de ces jours et à la publication de ce numéro me réchauffent le cœur, même si ce n'est pas sans larmes aux yeux. Je me souviens de cette époque comme si c’était hier : l’année 2016, lorsque nous préparions l’exposition de mon père, Alexandre Tikhomirov, au Centre russe pour la science et la culture à Paris. Cette exposition, intitulée « L’Ancienne Russie », était une collaboration artistique entre mon père, le peintre Alexandre, et ma mère, la photographe Elena. Mon père disait toujours qu’il n’irait jamais à Paris en tant que touriste, mais seulement comme artiste, avec une exposition de ses œuvres. C’est ce qui s’est réalisé, car lorsqu’on a une vision claire de ce que l’on veut, les opportunités finissent par se présenter.
Nous avons tous participé avec enthousiasme à l’organisation et à la planification de cette grande exposition à Paris. L’interview publiée par Olga dans les pages du journal « Salut ! Ça va ? » a été un cadeau inestimable pour notre famille ! Dans cette interview, mon père évoquait le début de son parcours artistique, l’inspiration qu’il puisait dans la structure du bois, ainsi que sa mission dans l’art et dans la vie, manifestée à travers son art, l’okonopis. L’idée magnifique de mettre un portrait de mon père en couverture du journal vient d’Olga. Vous pouvez imaginer que, pour la plupart des hommes, poser pour une séance photo n’est pas une chose habituelle, mais pour mon père, cela s’est fait sans difficulté ; il se lançait dans les aventures avec aisance et enthousiasme, sans jamais compliquer les choses. Séance photo nécessaire - pas de problème. Faisons-le !
Cette couverture est le fruit du travail artistique d’Igor Pavlov, et je le remercie pour ce beau souvenir qu’il a créé pour nous tous. Nous avons été submergés par l’émotion au moment où nous avons reçu le magazine avec mon père en couverture ! Son visage exprime une grande sérénité, un amour profond pour sa patrie, de l’optimisme et de la sagesse à la fois. Comme il était précieux pour nous de pouvoir offrir aux invités de l’exposition à Paris l’occasion de lire les pages du journal avec cette interview ! Le langage artistique d’Alexandre Tikhomirov n’avait pas besoin d’interprétation, mais quelle joie ce fut de permettre aux invités de l’exposition de mieux connaître la personnalité de l’artiste et de plonger dans son univers. Nous sommes honorés d’avoir cet exemplaire dans le musée mémorial d’Alexandre Tikhomirov à Blagovechtchensk et ma mère, Elena Tikhomirova, qui y travaille en parle aux invités du musée avec beaucoup de chaleur.
Anna Kukharenko (mars 2015, mai 2020, avril 2022) Je ne me souviens pas très bien de ma toute première séance photo pour la couverture de la revue que ma maman dirige. J’avais alors 3 ans quand je posais en robe du style russe avec un samovar. Maman me dit que je ne voulais pas l’écouter, rester en place et poser bien devant le photographe. Je bougeais tout le temps, mangeais des objets qui étaient destinés aux décorations : des pommes, des blinis, des souchki accrochées au samovar.
Une autre fois, j’étais en nouvelle robe verte avec un bouquet de lilas. J’étais devant un grand monument dans un très beau parc. Il faisait beau, le soleil brillait et maman m’a acheté une glace pour récompenser ma patience d’avoir posé longuement devant le photographe.
La dernière fois, je m’en souviens bien, c’était très marrant : j’étais en costume folklorique russe. On m’a mis de la farine partout, sur les joues et sur les mains. Je me suis bien amusée !
Je suis contente, parce que non seulement je suis sur les photos de la revue, mais j’aide ma maman dans son travail.
Diana Vinchel (octobre 2018) C’était très agréable pour moi de participer à la revue publiée par notre université. Et le moment de création de la photo fut un plaisir absolu pour nous tous, car il y avait des champs d’une beauté extraordinaire autour. Ils s’étendaient à perte de vue. On ne le réalise même pas en regardant la photo. Malgré le fait que j’ai beaucoup déménagé depuis la publication de ce numéro, je l’ai soigneusement gardé et je le feuillète parfois avec chaleur dans le cœur.
Maintenant, en regardant la couverture, je me souviens de la splendeur de la nature de l’Extrême-Orient et, bien sûr, la vie étudiante me manque. Je crois que « Salut ! Ça va ? », ce n’est pas seulement une revue contenant de nombreux articles intéressants, mais l’un des symboles de la faculté des langues étrangères. J’ai été heureuse d’apprendre que cette année elle fête son vingtième anniversaire et que malgré la distance, depuis toutes ces années, les personnes ayant été impliquées d’une manière ou d’une autre dans cette merveilleuse revue francophone entretiennent des contacts amicaux. Je souhaite à la revue et à ses rédacteurs du succès, de la prospérité et de l’inspiration !
Ioulia Kukharenko (mai 2016, mars 2017, décembre 2021) Presque tout le monde rêve de faire un jour la couverture d’un magazine international ! Pour moi, ce rêve est devenu réalité quand j’étais enfant grâce à ma mère.
En 2016, j’étais pour la première fois en couverture de « Salut ! Ça va ? ». On préparait un numéro consacré au 165e anniversaire de la ville de Blagovechtchensk. C’était une journée ensoleillée de mai, je sautais inlassablement et joyeusement sur le quai de la ville en face de l’Arc de Triomphe, pendant que le photographe essayait de prendre une bonne photo pour la future couverture. Je me souviens que j’ai beaucoup réfléchi à choisir une image pour une séance photo printanière lumineuse, puis j’ai découvert avec joie la couverture.
La deuxième fois que j’ai eu la chance de participer à la création de la couverture, c’était un an plus tard ! Sur la couverture du numéro de mars 2017, je regarde les lecteurs en costume folklorique russe rouge, tenant une affiche « Et en plus, je parle français ! ». Cette photo a fait partie du projet international auquel les francophones du monde ont participé : il fallait montrer ses talents et passions en photos tout en tenant dans les mains cette affiche « Et en plus, je parle français ! ».
Et voilà, décembre 2021. Je reçois à nouveau une invitation à faire partie du numéro de ma revue préférée. Je réfléchis bien sur ma future image et j’invite mon ami à quatre pattes avec moi à la galerie artistique pour poser ensemble pour le numéro consacré à l’art.
Je suis toujours reconnaissante à la revue pour l’opportunité de participer à sa vie, pour les émotions amusantes et touchantes que j’ai ressenties lors des sessions photo. Je voudrais lui souhaiter de grandir et prospérer quoi qu’il arrive !
Elena Chtchiptsova (novembre 2019) L’idée principale de la photo que nous allions prendre était « une Française marchant parmi les bouleaux russes ». Les bouleaux sont une sorte de code culturel de la Russie, il n’y aurait évidemment aucun problème avec eux, mais à quoi doit ressembler une Française ? Je me suis adressée à Internet qui regorge de stéréotypes : une femme française, apparemment, est une jeune fille, vêtue d’un gilet, d’une longue jupe trapèze et, cerise sur le gâteau, d’un béret, de préférence rouge. Et si vous avez aussi une baguette entre les mains, bien sûr, uniquement une baguette française, alors « waouh, une vraie Française ! ».
Le jour de la séance photo, j’avais avec moi une partie de ma garde-robe, des vêtements qui pouvaient au moins un peu créer une image souhaitée. Je savais qu’Olga avait une baguette magique, ce même béret, quand on l’enfile, on commence à entendre Édith Piaf dans sa tête : « Non ! Rien de rien... Non, je ne regrette rien », et tous les vêtements, toute image devient ici comme si elle venait d’être prise à Paris.
C’est cool que notre idée n’ait pas demandé de décorations complexes ; nous avions les meilleures, car la nature elle-même les a créées. Tout ce que j’avais à faire était de retrouver... ces mêmes bouleaux. Même dans ma recherche du lieu de rencontre, il y avait quelque chose de russe : le point de repère était le vingtième kilomètre, un bosquet de bouleaux sur la gauche le long d’une autoroute. C’est seulement plus tard que j’ai découvert qu’il s’agissait du bosquet préféré de la famille d’Olga, mais il n’y a aucune inscription dessus : « Ce même bosquet, c’est ici que tu gares ta voiture ». En souriant au point de repère, j’ai bien sûr trouvé le bon bosquet de bouleaux (c’est dans notre sang, j’ai demandé à un ours, il m’a suggéré le chemin).
Le tournage s’est déroulé tellement vite dans une ambiance légère et agréable. Plus tard, en parcourant les photographies, je ressentais des émotions particulièrement chaleureuses.
Lorsqu’on a entre les mains une revue sur la couverture de laquelle on se voit, cela provoque une tempête d’émotions particulières : dis donc, on le verra non seulement en Russie, mais aussi en France !
Ekaterina Kuzmenko (juin 2021) Alors que j’étais encore étudiante à l’université, j’ai eu une incroyable opportunité de vivre l’un des moments les plus mémorables de ma vie : j’ai posé pour la couverture de la merveilleuse revue « Salut ! Ça va ? ». Cette expérience est devenue pour moi un véritable voyage dans le monde de la créativité, de la beauté et de la langue française.
Sur cette magnifique photo, je me tiens au milieu de lilas doux, qui remplissent l’air de leur arôme et ajoutent de la magie à ce moment. Puisque ce numéro était consacré aux divers jardins du monde et à l’été, notre tâche était de transmettre une atmosphère de romantisme, de renouveau et d’espoir. Pour moi, ce n’est pas seulement une photo, mais toute une histoire incarnée dans une seule image.
Je voudrais exprimer une gratitude particulière à Olga Nikolaevna Kukharenko, qui m’a invitée à participer à ce projet. Grâce à son soutien et à sa confiance en moi, j’ai pu découvrir ce que signifie faire partie de quelque chose de plus grand et d’important pour notre communauté universitaire.
Je voudrais également remercier Igor Pavlov, un photographe talentueux, qui a non seulement pris une magnifique photo, mais qui nous a également chaleureusement accueillis chez lui. Son attitude chaleureuse et son professionnalisme ont fait du tournage non seulement un succès, mais il a créé une vraie atmosphère de fête.
Cette journée restera longtemps gravée dans ma mémoire. Je suis très heureuse d’avoir fait partie de cette histoire incroyable et d’avoir pu partager ce moment et des émotions positives avec ceux qui étaient à avec moi.
Daria Tikhomirova (novembre 2021) On dit souvent que presque toutes les petites filles rêvent de devenir mannequin, de se voir dans les magazines, etc. Ce n’était absolument pas mon cas, car j’ai toujours été très mince, et mon rêve était plutôt de prendre du poids par tous les moyens. Personne ne manquait une occasion de me surnommer « une petite mannequin » ou de faire des prédictions sur une carrière dans le mannequinat. J’étais vraiment têtue quand j’étais jeune (et peut-être que je le suis toujours), mais à cette époque, chaque fois que j’entendais ce genre de remarques, j’avais envie de faire tout le contraire. J’ai donc commencé à détester tout ce qui était lié au mannequinat, simplement parce que c’était ce que tout le monde autour de moi pensait que je devrais faire. Je vous raconte cette histoire pour que vous compreniez que je n’avais jamais envisagé de faire la couverture d’un magazine.
Bien sûr, au moment où Olga m’a proposé son idée, j’avais déjà fait beaucoup de progrès et cessé de détester l’idée de poser pour des photos ; j’ai même commencé à y prendre plaisir. Mais sans Olga, je n’y aurais probablement jamais pensé. La proposition d’Olga a suscité un mélange de surprise et de plaisir. J’étais flattée. J’ai ressenti une joie enfantine en tenant entre mes mains un magazine avec mon visage en couverture. Je dois dire que c’est un sentiment très spécial. J’étais même fière de moi. Je tiens à remercier Olga de permettre à tant de gens de vivre ce sentiment. C’est un moment où l’on se dit qu’il n’est pas nécessaire d’être mannequin ; il suffit d’être soi-même et de faire ce que l’on aime pour être à la hauteur. Je garde ce magazine avec beaucoup d’attention et de soin, et peut-être qu’un jour je le montrerai à mes futurs enfants.
Ekaterina Vasina (juin 2022) Cette journée a été merveilleuse pour notre groupe. Le matin, nous avons très bien passé un examen, et avec beaucoup d’enthousiasme nous sommes allés à une séance de photo à laquelle nous avons été invités. Le code vestimentaire était également inhabituel - quelque chose de coloré, amusant et estival ! Bien sûr, nous nous sommes tous habillés de manière aussi vibrante que possible. Pendant la séance photo, nous nous sommes beaucoup amusés et avons inventé les poses les plus drôles. Et puis nous avons été invités au musée des samovars et c’était une surprise incroyable, car nous n’avons jamais pensé qu’il existait une telle diversité de samovars.
« Salut ! Ça va ? » est une revue magnifique qui m’inspire beaucoup d’explorer la culture française et russe. J’adore cette revue parce qu’elle rassemble les amateurs du français du monde entier et inspire les gens à partager leurs connaissances et leurs histoires avec d’autres. Je suis fière d’Olga Nikolaevna pour être dévouée à sa cause et toujours en développement et elle ne va pas s’arrêter ! Je suis très heureuse d’avoir eu l’occasion de participer à une séance photo pour la couverture, car cela me rappellera toujours notre revue francophone. Je lui souhaite de la prospérité et je crois qu’il y a encore beaucoup de choses intéressantes et incroyables à venir !
Emilia Chichova (avril 2023) Au cours de ma 4e année, Olga Nikolaevna m’a fait une proposition incroyable. Pour être honnête, j’en ai été au septième ciel, car depuis l’enfance, j’avais un rêve que je n’avais jamais particulièrement cherché à réaliser, mais je pensais juste de temps en temps à faire la couverture d’un magazine (c’est l’un des rêves les plus chers de nombreuses filles : jouer dans un clip, visiter un plateau de tournage, etc.). Ce rêve est devenu réalité dans sa meilleure version, car j'ai encore un exemplaire de ce numéro (même si seulement deux ans se sont écoulés) et j’ai montré cette revue à tout le monde, déclarant avec fierté qu’il s'agissait de la revue que dirige un des mes professeurs appréciés !
Cette expérience restera à jamais gravée dans ma mémoire, car nous avions créé tous les trois, dans la bibliothèque de l’université, l’histoire de la revue et celle de ma propre vie. Les souvenirs chaleureux deviennent encore plus chaleureux au fil des années, lorsque vous pensez involontairement au chemin que vous avez parcouru et que vous vous souvenez des personnes importantes qui ont contribué à votre vie. Cette revue est avant tout pour moi l’occasion de me voir autrement à travers la photo, d’en apprendre davantage sur moi-même et sur le monde de la langue française et de la culture française. Ce moment que le photographe a capturé restera à jamais sur la couverture de cette revue, préservant la version de moi que j’étais ce mois-là de cette année-là !
Sophia Ovsiannikova (juin 2023) Moi, j’ai été très contente quand on m’a proposé de prendre des photos pour une revue ! C’était facile et amusant. J’ai adoré Michka, il est si mignon et sympathique. Je tenais dans les mains un manuel de français et je devais faire semblant de lui apprendre la langue française. Michka était comme vivant, il avait les yeux très intelligents et curieux. Le photographe a été très gentil, il m’a offert un verre de coca-cola. C’était super !
Wang Dongjie (novembre 2023) En tant qu’étudiant chinois à l’Université pédagogique de Blagovechtchensk, je suis très heureux et fier d’avoir eu l’honneur de figurer sur la couverture de la revue qu’elle publie. Le moment de la séance photo n’est pas seulement une expérience d’apprentissage précieux pour moi personnellement, mais aussi un moyen d’apporter une petite contribution à la promotion de l’université.
J’ai été profondément impressionné par le professionnalisme et le goût unique du photographe. Non seulement il a montré ses excellentes compétences en photographie, mais il possède également une riche collection de guitares rares et d’un ours brun en peluche, ce qui a créé une atmosphère artistique unique, détendue et agréable.
En tant qu’étudiant étranger, j’apprécie grandement l’expérience de représenter l’image de l’université à travers cette opportunité et j’espère contribuer à promouvoir des échanges culturels entre la Chine et la Russie. J’ai toujours été profondément impressionné par l’enthousiasme et la gentillesse du peuple russe. Leur sincérité me réchauffe dans un pays étranger. En ce qui concerne l’avenir, j’espère sincèrement que l’Université pédagogique de Blagovechtchensk connaîtra un plus grand succès sur la scène internationale.
Alina Glok (novembre 2023) J’aimerais aussi partager mes impressions ! Je suis étudiante à la Faculté des langues étrangères, j’apprends l’anglais et le chinois. Un soir de septembre, Olga Nikolaevna m’a proposé de réaliser une séance photo pour la revue francophone « Salut ! Ça va ? » qui est publiée sous sa direction. La chose la plus intéressante était que l’idée de la séance photo était non seulement intéressante et originale, mais aussi pertinente : chaque photo symbolisait l’amitié de deux pays, la Russie et la Chine. Les personnages principaux étaient un étudiant chinois Wang Dongjie appelé en russe Gricha, et moi-même.
Malgré la fraîcheur de la soirée d’automne, l’atmosphère de la séance photo était chaleureuse, car nous avons non seulement pris des photos, mais nous avons également communiqué dans un drôle de mélange de chinois et de russe, nous avons plaisanté et ri et nous sommes embrassés à la fin !
Je me souviens de ces quelques heures comme du temps passé en agréable compagnie, et surtout, cette expérience m’a offert, un nouvel ami, Gricha. Je suis toujours en contact avec lui, nous partageons des nouvelles et nous nous entraidons à apprendre deux langues difficiles : il me corrige les phrases avec des caractères chinois mal utilisés, et je lui corrige les accents et les déclinaisons des mots russes.
Je suis très heureuse qu’Olga Nikolaevna et son travail offrent de nouvelles connaissances et des moments inoubliables. J’espère qu’il y aura à nouveau des possibilités de participer à des événements sous sa direction à l’avenir.
Liubov Pudovkina, Svetlana Korechkova (décembre 2023) Olga Nikolaevna nous a invitées à participer à une séance photo pour la couverture de la revue « Salut ! Ça va ? » et nous l’avons acceptée avec plaisir. Bien sûr, c’était très émouvant au début, mais l’ambiance était agréable et détendue, donc l’émotion a disparu en une seconde. La collection de samovars elle-même a suscité notre grande admiration. C’était animé, amusant et très atmosphérique ! Et bien sûr, faire la couverture d’un magazine est le rêve de tout le monde ! Nous remercions « Salut ! Ça va ? » et Olga Nikolaevna pour une expérience si intéressante et un souvenir pour la vie.
Maria Zasoukhina (avril 2024) En avril 2024 j’ai vu ma photo publiée en couverture de la revue et j’en suis très fière, puisque cela m’est arrivé pour la première fois.
J’ai essayé de très bien me préparer à la séance photo : j’ai passé beaucoup de temps à choisir une image et à répéter les poses pour les photos devant le miroir. Le jour de la séance photo, j’étais très inquiète. J’avais peur que le résultat ne convienne pas. Cependant, tout s’est passé à merveille, j’ai rencontré un merveilleux photographe et une personne très créative - Igor Pavlov.
Je me souviens très bien de l’endroit où j’ai été photographiée. C’était sa maison, dans laquelle tout reflète le riche monde intérieur de cet homme. Je me souviens d’avoir regardé sa collection de guitares et combien j’étais ravie de les tenir dans mes mains et de prendre des photos avec elles.
Je me sentais à l’aise pendant la séance photo. J’ai essayé très fort de transmettre les émotions nécessaires. Et quand on a pris tous les clichés nécessaires, je ne voulais pas que ça se termine, malgré le fait que j’étais un peu fatiguée. Lorsque j’ai reçu les photos, j’étais très contente car elles reflétaient ma personnalité vibrante. J’aime les revoir et me souvenir de ce jour où j’ai vécu cette expérience inoubliable et de nombreuses impressions positives !
Valéria Vyrva (juin 2024) L’histoire de ma séance photo pour la couverture a été une expérience incroyablement impressionnante et mémorable. Le talentueux et extraordinaire Igor Pavlov était le photographe de cette séance. L’idée était tout simplement magique : un style rétro, j’étais vêtue d’une magnifique robe, tenant un vieux livre à la main, avec un gramophone à côté, le tout dans un jardin. Ce jardin était en réalité le jardin personnel du photographe, et il y avait mis énormément d’efforts pour créer un cadre enchanteur et authentique. Chaque détail était pensé pour capturer l’essence du style rétro et apporter une atmosphère magique.
Le photographe a su capturer chaque instant avec une précision et une sensibilité incroyable, mettant en valeur chaque détail de la scène. Le chat Murka a apporté une touche de spontanéité et de chaleur. Sa présence a ajouté une dimension de joie et de vivacité à la séance, créant des moments amusants et inattendus.
Ensuite, une autre idée est venue : une version moderne où je suis représentée avec un livre sur Paris. J’ai même réussi à obtenir quelques photos avec Olga Nikolaevna, ce qui est un souvenir très cher pour moi.
Pour moi, c’était une expérience très gratifiante. C’était un honneur d’avoir eu la possibilité unique de participer à cette séance photo exceptionnelle. Chaque instant capturé lors de cette séance restera gravé dans ma mémoire comme un moment magique et inoubliable. Cela a non seulement enrichi mon expérience personnelle, mais également permis de découvrir la magie de la collaboration artistique et de la création collective. Je suis reconnaissante pour cette opportunité et pour les souvenirs précieux qu’elle a laissés dans mon cœur.