Comment le «Pont d’Amitié» va lier la Russie avec le continent lointain. Chaude, lumineuse, originale, colorée, pour la plupart des Russes, l’Afrique est d’abord connue grâce aux histoires de télévision et aux films sur la nature sauvage. On redécouvre l’Afrique après plusieurs décennies de calme dans de nombreux domaines de relations mutuelles. Fin juillet le deuxième Forum économique et humanitaire Russie-Afrique a eu lieu à Saint-Pétersbourg. Des délégations officielles de 48 pays du continent sont arrivées dans la capitale du Nord. En plus de l’orientation politique et économique traditionnelle, il y avait une orientation humanitaire. Les représentants de l’organisation du développement des relations internationales «Pont d’Amitié» ont pris part à ce Forum.
Рarler français
Le français est la langue de l’amitié pour cette organisation de la ville de Kalouga. Le « Pont de l’Amitié » a commence ses activités par l’étude de l’histoire du régiment d’aviation « Normandie-Niemen », par des contacts avec des personnes partageant les mêmes idées en France. Le français aide à communiquer avec les pays africains. Par exemple, on parle français en Algérie, en Tunisie, au Cameroun, au Sénégal et au Mali. Les États sont devenus indépendants des colonisateurs français depuis longtemps mais la langue a pris racine.
« Ces pays nous intéressent tant pour l’apprentissage du français que pour les échanges culturels. L’Afrique est toujours brillante, inhabituelle. J’ai été surprise que de nombreux représentants africains portent leurs vêtements nationaux et pas des costumes et cravates européens. Cela a créé une saveur unique » - a noté Anna Mikheeva, vice-présidente de l’organisation publique «Pont d’Amitié».
Avec le président de l’organisation, Alexander Okunev, ils ont participé aux activités dans le domaine « Humanitaire et social : ensemble à une nouvelle qualité de vie ». D’ailleurs, à Kalouga «Pont d’Amitié» travaille déjà avec des étudiants francophones d’Afrique, on organise des visites, des ateliers, des compétitions de pétanque (l’un des jeux préférés de français).
Grand et puissant
De nombreux représentants des États africains et les membres des délégations ont bien parlé russe. L’un l’avait appris chez lui, un autre avait obtenu son diplôme d’études en Union soviétique.
« Nous avons participé à des sections visant au développement de l’éducation, des projets culturels. La conversation ne portait pas seulement sur l’éducation dans les universités, mais aussi sur l’enseignement secondaire et général. Nous avons fait connaissance avec les membres du Centre pour la promotion de la langue et de la culture russe « Kalinka » du Sénégal. Ils ont dit que leurs professeurs locaux de langue russe n’ont jamais été en Russie. En tant que professeur de français, je comprends très bien l’importance de visiter le pays, de communiquer avec des locuteurs natifs de la langue que vous enseignez. Les représentants du Mali ont indiqué que huit pays d’Afrique ouvraient des centres de la langue russe. Nous nous sommes mis d`accord que le Pont de l’Amitié sera un partenaire dans la promotion de la langue et de la culture russe dans leur pays. Nous voulons que les enseignants des pays africains viennent en Russie pour pratiquer le russe » - a ajouté Anna Mikheeva.
Bien sûr au forum Russie-Afrique on a parlé de Pouchkine, de ses racines africaines. Le sort de son arrière-grand-père Abram Petrovitch Hannibal, filleul de Pierre le Grand, ingénieur militaire remarquable, général-en chef est extraordinaire. Il est peut-être devenu l’homme noir le mieux classé en Europe à l’époque.
« L’intérêt pour notre culture et notre langue dans les pays africains est très grand, et après le sommet va encore croître. Nous avons discuté au déjeuner avec des étudiants des pays africains qui font leurs études à Moscou à l’Université de l’amitié des peuples. Ils aiment la Russie, sa langue. Une fille a dit : «J’adore quand on proclame solennellement: «Président de la Fédération de Russie Vladimir Vladimirovitch Poutine!» Et elle nous a transmis le ton exact. Nous étions étonnés, - a ajouté Anna Mikheeva.
AFROfest
Si pour les habitants de la capitale les grandes fêtes de la culture africaine ne sont pas une curiosité, les habitants de Kalouga vont le découvrir prochainement. AFROFest c’est la musique, la danse, les arts visuels, le cinéma, la mode, c’est l’occasion de voir l’Afrique aux multiples facettes de vos propres yeux. Mais le festival n’est pas seulement un loisir, il donne globalement la possibilité de développer des liens culturels et commerciaux.
« Au forum, nous avons fait connaissance avec Serge Phokas, président de l’organisation publique « Africa House ». Chaque année, il organise AfROfest de deux jours à Moscou. On s`est mis d`accord que notre ville Kalouga devienne le lieu d’un festival régional de la culture africaine. Il est à noter que nous avons une vision commune sur le rôle de la culture dans les contacts internationaux. Serge Phokas est convaincu que c’est sur la culture que se construit la communication civilisée entre les gens. Et seulement cette communication peut devenir une base solide pour les relations d’affaires et économiques », - a dit Anna Mikheeva.
La Maison de l’Afrique a été créée par Serge Phokas en 2012. L’objectif de cette organisation à but non lucratif était de développer et de renforcer les relations amicales et de partenariat entre les peuples d’Eurasie et d’Afrique. Culture, tourisme, éducation, affaires - les principales orientations de son travail.
Et la ville de Kalouga a beaucoup à proposer aux habitants du continent lointain : l’un des plus grands Musées de l’espace, les lieux liés à Konstantin Tsiolokovsky, le domaine de Nathalie Goncharova la femme d’Alexandre Pouchkine ont évoqué un vif intérêt de la part de tous les nouveaux amis africains du «Pont de l’Amitié».
Рarler français
Le français est la langue de l’amitié pour cette organisation de la ville de Kalouga. Le « Pont de l’Amitié » a commence ses activités par l’étude de l’histoire du régiment d’aviation « Normandie-Niemen », par des contacts avec des personnes partageant les mêmes idées en France. Le français aide à communiquer avec les pays africains. Par exemple, on parle français en Algérie, en Tunisie, au Cameroun, au Sénégal et au Mali. Les États sont devenus indépendants des colonisateurs français depuis longtemps mais la langue a pris racine.
« Ces pays nous intéressent tant pour l’apprentissage du français que pour les échanges culturels. L’Afrique est toujours brillante, inhabituelle. J’ai été surprise que de nombreux représentants africains portent leurs vêtements nationaux et pas des costumes et cravates européens. Cela a créé une saveur unique » - a noté Anna Mikheeva, vice-présidente de l’organisation publique «Pont d’Amitié».
Avec le président de l’organisation, Alexander Okunev, ils ont participé aux activités dans le domaine « Humanitaire et social : ensemble à une nouvelle qualité de vie ». D’ailleurs, à Kalouga «Pont d’Amitié» travaille déjà avec des étudiants francophones d’Afrique, on organise des visites, des ateliers, des compétitions de pétanque (l’un des jeux préférés de français).
Grand et puissant
De nombreux représentants des États africains et les membres des délégations ont bien parlé russe. L’un l’avait appris chez lui, un autre avait obtenu son diplôme d’études en Union soviétique.
« Nous avons participé à des sections visant au développement de l’éducation, des projets culturels. La conversation ne portait pas seulement sur l’éducation dans les universités, mais aussi sur l’enseignement secondaire et général. Nous avons fait connaissance avec les membres du Centre pour la promotion de la langue et de la culture russe « Kalinka » du Sénégal. Ils ont dit que leurs professeurs locaux de langue russe n’ont jamais été en Russie. En tant que professeur de français, je comprends très bien l’importance de visiter le pays, de communiquer avec des locuteurs natifs de la langue que vous enseignez. Les représentants du Mali ont indiqué que huit pays d’Afrique ouvraient des centres de la langue russe. Nous nous sommes mis d`accord que le Pont de l’Amitié sera un partenaire dans la promotion de la langue et de la culture russe dans leur pays. Nous voulons que les enseignants des pays africains viennent en Russie pour pratiquer le russe » - a ajouté Anna Mikheeva.
Bien sûr au forum Russie-Afrique on a parlé de Pouchkine, de ses racines africaines. Le sort de son arrière-grand-père Abram Petrovitch Hannibal, filleul de Pierre le Grand, ingénieur militaire remarquable, général-en chef est extraordinaire. Il est peut-être devenu l’homme noir le mieux classé en Europe à l’époque.
« L’intérêt pour notre culture et notre langue dans les pays africains est très grand, et après le sommet va encore croître. Nous avons discuté au déjeuner avec des étudiants des pays africains qui font leurs études à Moscou à l’Université de l’amitié des peuples. Ils aiment la Russie, sa langue. Une fille a dit : «J’adore quand on proclame solennellement: «Président de la Fédération de Russie Vladimir Vladimirovitch Poutine!» Et elle nous a transmis le ton exact. Nous étions étonnés, - a ajouté Anna Mikheeva.
AFROfest
Si pour les habitants de la capitale les grandes fêtes de la culture africaine ne sont pas une curiosité, les habitants de Kalouga vont le découvrir prochainement. AFROFest c’est la musique, la danse, les arts visuels, le cinéma, la mode, c’est l’occasion de voir l’Afrique aux multiples facettes de vos propres yeux. Mais le festival n’est pas seulement un loisir, il donne globalement la possibilité de développer des liens culturels et commerciaux.
« Au forum, nous avons fait connaissance avec Serge Phokas, président de l’organisation publique « Africa House ». Chaque année, il organise AfROfest de deux jours à Moscou. On s`est mis d`accord que notre ville Kalouga devienne le lieu d’un festival régional de la culture africaine. Il est à noter que nous avons une vision commune sur le rôle de la culture dans les contacts internationaux. Serge Phokas est convaincu que c’est sur la culture que se construit la communication civilisée entre les gens. Et seulement cette communication peut devenir une base solide pour les relations d’affaires et économiques », - a dit Anna Mikheeva.
La Maison de l’Afrique a été créée par Serge Phokas en 2012. L’objectif de cette organisation à but non lucratif était de développer et de renforcer les relations amicales et de partenariat entre les peuples d’Eurasie et d’Afrique. Culture, tourisme, éducation, affaires - les principales orientations de son travail.
Et la ville de Kalouga a beaucoup à proposer aux habitants du continent lointain : l’un des plus grands Musées de l’espace, les lieux liés à Konstantin Tsiolokovsky, le domaine de Nathalie Goncharova la femme d’Alexandre Pouchkine ont évoqué un vif intérêt de la part de tous les nouveaux amis africains du «Pont de l’Amitié».