Je voudrais vous parler d'une femme extraordinaire dont le nom est inhabituel pour nous — Agrippina Anufriev-Egoroff.
Si vous regardez l'histoire de l'origine du nom, il s'avère qu'il a des racines grecques anciennes et confère à une personne une soif passionnée de liberté dans la vie et dans les affaires, ainsi que la détermination et le désir de réaliser beaucoup de choses. Le plus important pour une personne avec ce nom est un travail intéressant et je pense que l'héroïne de notre article le confirme.
Il y a de nombreuses années, les ancêtres d'Agrippine ont déménagé de Russie au Brésil lointain, où elle est née. Malgré la vie dans un pays étranger et l'influence d'une culture étrangère, ils ont pu préserver leur langue maternelle, leurs traditions russes et leur croyance orthodoxe.
Au Brésil, la famille possédait 6 hectares de terres, du bétail et une activité importante — la fromagerie. La mère d'Agrippine, Anna, s’occupait de tout, il n'est pas surprenant qu'Agrippine ait suivi ses traces. Une petite fille de quatre ans a assisté au processus complet de fabrication du fromage de la traite du lait à la création d'un produit absolument naturel — le fromage mozzarella.
Qu'est-ce qui a forcé Agrippina à quitter un endroit aussi beau et habité et à aller conquérir les étendues de la Russie ?
Agrippina a répondu ainsi à cette question : « À un certain moment de la vie, une personne a le désir de connaître les endroits où ses ancêtres sont nés. Nous avons tous été appelés Russes, et nous n'avons jamais vu la Russie. »
À la question de savoir quelle était sa première impression sur la Russie, Agrippina a répondu :
« La première chose à laquelle j'ai dû faire face, c'est l'aéroport. Nous sommes partis vers la Russie mardi et après un grand nombre de correspondances, nous sommes enfin arrivés à Moscou. Je m'attendais à ce que nous passions rapidement les contrôles douaniers et que nous puissions nous reposer à l'hôtel, mais ce n'a pas été le cas. Nous avons fait la queue avec d'autres passagers. Les employés de l'aéroport ont commencé à modifier la file d'attente et faire des remarques acerbes. Les passeports ont été inspectés un par un, bien qu'au Brésil, les enfants aient toujours été avec leurs parents et c'était aussi une nouveauté pour nous. Quand nous avons réussi à sortir de l'aéroport, nous nous sommes assis sur un banc et de fatigue et de tristesse, nous nous sommes endormis. »
Agrippina se souvient du premier hiver de sa vie russe. « Il faisait -20 degrés, et je portais une veste en cuir, sans chapeau. Les oreilles ont immédiatement gelé », remarque la femme en riant. Étonnamment, l'acclimatation dans la patrie historique est passée inaperçue.
Mais ce n'était que la première impression de notre héroïne déterminée, qui est très souvent trompeuse. Plus loin, la vie a commencé à acquérir de nouvelles couleurs. Agrippina s’est fait des amis qui l'ont aidée à comprendre les particularités de la culture russe.
Comment avez-vous eu l’idée d’ouvrir votre propre fromagerie en Russie ?
« J'ai toujours voulu faire du fromage. Un jour, j'ai préparé du fromage à la maison dans ma cuisine et j'en ai donné à goûter à mes amis russes. Il s'est avéré que personne n'en avait jamais mangé. Ils ont aimé le goût du fromage et j'ai réalisé que je pouvais fonder mon entreprise ici. »
Démarrer une entreprise bien que ce soit sur la terre des ancêtres, et dans un pays toujours peu connu est très difficile. Bien sûr, Agrippina a eu des difficultés liées à la fois à la barrière de la langue et à l'aspect juridique de la question.
« J'ai été aidée dans tout, depuis l'arrivée ici. Les conseils étaient importants, car j'ai grandi au Brésil et je ne savais pas grand-chose de la façon dont la vie en Russie était organisée. On nous a aidés à choisir une maison, à monter un projet, à trouver des constructeurs. Ce soutien était très important. L’administratif était très difficile. Mais Dieu merci, le gouvernement m'a nommé un conservateur qui m'aide beaucoup à traiter les documents. Sans cette personne, je n'aurais pas pu le faire. »
En 2019, Agrippina a présenté son fromage au forum économique d'Est à Vladivostok. Elle a également participé à une réunion avec le Président russe Vladimir Poutine. Le chef de l'État avait alors demandé d'aider la jeune fromagère.
La fromagerie a été construite en un temps record, en moins d'un an.
La construction de la fromagerie a débuté en juillet 2020, au plus fort de la pandémie de coronavirus et sous les fortes pluies qui ont frappé la région. Mais malgré toutes les difficultés, après un peu plus de six mois, la mini-usine était prête à produire les fromages frais.
« Je suis très heureuse que tout se soit bien passé, que toutes les conditions pour le travail aient été réunies. J'espère que les clients l'apprécient aussi. Je suis heureuse que grâce à mon travail je puisse être utile et faire plaisir aux gens ».
Le premier invité de la nouvelle usine était le gouverneur de la région Amourskaya, Vasily Orlov. La propriétaire a non seulement organisé une visite guidée pour ses invites, mais a également traité le tout le premier lot de fromage cuit sur le nouvel équipement. Tout le monde a trouvé les fromages vraiment délicieux !
Comment est né le fromage ?
Après avoir visité la fromagerie, j'ai vu comment ce produit étonnant était créé.
Tout commence tôt le matin avec l'arrivée d'un camion de lait frais à la fromagerie. Le lait est versé dans un réservoir spécial. Dès lors, il est très important de travailler rapidement parce que le lait ne doit pas rester longtemps sans traitement. Tout d'abord, il est chauffé à une certaine température, puis refroidi rapidement, un levain spécial y est ajouté, puis des faisceaux de fromage sont formés à partir de la masse, que les maîtres nouent en beaux nœuds. Ils sont trempés dans de l'eau salée, puis emballés et mis dans des réfrigérateurs. Le même jour, Agrippina elle-même prend le volant et transporte le produit fini dans les points de vente de Blagovechtchensk.
Agrippina a des projets pour l'avenir. Elle va ajouter de nouvelles variétés de fromage, automatiser la production, ouvrir un magasin dans la fromagerie et créer une sorte d’observatoire pour que les gens puissent voir la production de fromage à travers une grande fenêtre.
Si vous regardez l'histoire de l'origine du nom, il s'avère qu'il a des racines grecques anciennes et confère à une personne une soif passionnée de liberté dans la vie et dans les affaires, ainsi que la détermination et le désir de réaliser beaucoup de choses. Le plus important pour une personne avec ce nom est un travail intéressant et je pense que l'héroïne de notre article le confirme.
Il y a de nombreuses années, les ancêtres d'Agrippine ont déménagé de Russie au Brésil lointain, où elle est née. Malgré la vie dans un pays étranger et l'influence d'une culture étrangère, ils ont pu préserver leur langue maternelle, leurs traditions russes et leur croyance orthodoxe.
Au Brésil, la famille possédait 6 hectares de terres, du bétail et une activité importante — la fromagerie. La mère d'Agrippine, Anna, s’occupait de tout, il n'est pas surprenant qu'Agrippine ait suivi ses traces. Une petite fille de quatre ans a assisté au processus complet de fabrication du fromage de la traite du lait à la création d'un produit absolument naturel — le fromage mozzarella.
Qu'est-ce qui a forcé Agrippina à quitter un endroit aussi beau et habité et à aller conquérir les étendues de la Russie ?
Agrippina a répondu ainsi à cette question : « À un certain moment de la vie, une personne a le désir de connaître les endroits où ses ancêtres sont nés. Nous avons tous été appelés Russes, et nous n'avons jamais vu la Russie. »
À la question de savoir quelle était sa première impression sur la Russie, Agrippina a répondu :
« La première chose à laquelle j'ai dû faire face, c'est l'aéroport. Nous sommes partis vers la Russie mardi et après un grand nombre de correspondances, nous sommes enfin arrivés à Moscou. Je m'attendais à ce que nous passions rapidement les contrôles douaniers et que nous puissions nous reposer à l'hôtel, mais ce n'a pas été le cas. Nous avons fait la queue avec d'autres passagers. Les employés de l'aéroport ont commencé à modifier la file d'attente et faire des remarques acerbes. Les passeports ont été inspectés un par un, bien qu'au Brésil, les enfants aient toujours été avec leurs parents et c'était aussi une nouveauté pour nous. Quand nous avons réussi à sortir de l'aéroport, nous nous sommes assis sur un banc et de fatigue et de tristesse, nous nous sommes endormis. »
Agrippina se souvient du premier hiver de sa vie russe. « Il faisait -20 degrés, et je portais une veste en cuir, sans chapeau. Les oreilles ont immédiatement gelé », remarque la femme en riant. Étonnamment, l'acclimatation dans la patrie historique est passée inaperçue.
Mais ce n'était que la première impression de notre héroïne déterminée, qui est très souvent trompeuse. Plus loin, la vie a commencé à acquérir de nouvelles couleurs. Agrippina s’est fait des amis qui l'ont aidée à comprendre les particularités de la culture russe.
Comment avez-vous eu l’idée d’ouvrir votre propre fromagerie en Russie ?
« J'ai toujours voulu faire du fromage. Un jour, j'ai préparé du fromage à la maison dans ma cuisine et j'en ai donné à goûter à mes amis russes. Il s'est avéré que personne n'en avait jamais mangé. Ils ont aimé le goût du fromage et j'ai réalisé que je pouvais fonder mon entreprise ici. »
Démarrer une entreprise bien que ce soit sur la terre des ancêtres, et dans un pays toujours peu connu est très difficile. Bien sûr, Agrippina a eu des difficultés liées à la fois à la barrière de la langue et à l'aspect juridique de la question.
« J'ai été aidée dans tout, depuis l'arrivée ici. Les conseils étaient importants, car j'ai grandi au Brésil et je ne savais pas grand-chose de la façon dont la vie en Russie était organisée. On nous a aidés à choisir une maison, à monter un projet, à trouver des constructeurs. Ce soutien était très important. L’administratif était très difficile. Mais Dieu merci, le gouvernement m'a nommé un conservateur qui m'aide beaucoup à traiter les documents. Sans cette personne, je n'aurais pas pu le faire. »
En 2019, Agrippina a présenté son fromage au forum économique d'Est à Vladivostok. Elle a également participé à une réunion avec le Président russe Vladimir Poutine. Le chef de l'État avait alors demandé d'aider la jeune fromagère.
La fromagerie a été construite en un temps record, en moins d'un an.
La construction de la fromagerie a débuté en juillet 2020, au plus fort de la pandémie de coronavirus et sous les fortes pluies qui ont frappé la région. Mais malgré toutes les difficultés, après un peu plus de six mois, la mini-usine était prête à produire les fromages frais.
« Je suis très heureuse que tout se soit bien passé, que toutes les conditions pour le travail aient été réunies. J'espère que les clients l'apprécient aussi. Je suis heureuse que grâce à mon travail je puisse être utile et faire plaisir aux gens ».
Le premier invité de la nouvelle usine était le gouverneur de la région Amourskaya, Vasily Orlov. La propriétaire a non seulement organisé une visite guidée pour ses invites, mais a également traité le tout le premier lot de fromage cuit sur le nouvel équipement. Tout le monde a trouvé les fromages vraiment délicieux !
Comment est né le fromage ?
Après avoir visité la fromagerie, j'ai vu comment ce produit étonnant était créé.
Tout commence tôt le matin avec l'arrivée d'un camion de lait frais à la fromagerie. Le lait est versé dans un réservoir spécial. Dès lors, il est très important de travailler rapidement parce que le lait ne doit pas rester longtemps sans traitement. Tout d'abord, il est chauffé à une certaine température, puis refroidi rapidement, un levain spécial y est ajouté, puis des faisceaux de fromage sont formés à partir de la masse, que les maîtres nouent en beaux nœuds. Ils sont trempés dans de l'eau salée, puis emballés et mis dans des réfrigérateurs. Le même jour, Agrippina elle-même prend le volant et transporte le produit fini dans les points de vente de Blagovechtchensk.
Agrippina a des projets pour l'avenir. Elle va ajouter de nouvelles variétés de fromage, automatiser la production, ouvrir un magasin dans la fromagerie et créer une sorte d’observatoire pour que les gens puissent voir la production de fromage à travers une grande fenêtre.