Initialement, il y a à peu près 10 ans, cette fête de la musique française était organisée sous forme d’un concours pour populariser la langue française au-delà de la Faculté des langues étrangères. Les étudiants des autres facultés et universités y étaient invités. Les gagnants avaient l'opportunité de participer au festival extrême-oriental de la chanson française de Vladivostok, les finalistes gagnaient un stage en France.
Aujourd’hui la tradition de ce festival perdure et chaque année est une grande fête francophone !
Le quatorzième festival ne fait pas exception. Son thème est lié aux plus belles émotions et aux plus beaux sentiments que les artistes expriment en musique, en danses et en airs instrumentaux. Les étudiantes, animatrices de la soirée, incarnent la Tristesse, la Joie et l'Amour, elles apparaissent sur scène pour présenter les participants et plonger les spectateurs dans l’ambiance chaleureuse du concert. Vous savez, actuellement dans ce monde frénétique, les gens cachent pudiquement les émotions. La vie manque de couleurs, d’ouverture et les relations, de sincérité. Mais il y a une solution : la musique qui aide à s’exprimer et à libérer ses émotions.
Le public devine facilement que toutes les performances scéniques – danses, chansons, interprétations instrumentales - sont tirées du répertoire des artistes et des compositeurs francophones : Yann Tiersen, les Frangines, John Tiers, Lara Fabian, Indila, Zaz...
Il a également pu découvrir l'arrangement de l'interprète de la chanson « Pour toi » du Shin Sekaï. Ensuite, les élèves de l'école supérieure militaire de l’Extrême-Orient ont surpris tout le monde en chantant des chansons de tous genres : rap, pop et morceaux joués au piano. Les futurs officiers de la République centrafricaine ont même chanté leur hymne national en agitant leur grand drapeau national.
Les étudiants du Collège régional de la culture et des arts, sans lesquels il est impossible d'imaginer le festival, ont également réalisé une excellente prestation. Ils ont chanté, dansé et joué des chansons de compositeurs célèbres. Il est agréable de constater qu'ils s'intéressent à la culture française bien qu’ils n'en étudient pas la langue.
Ensuite, nous avons découvert deux merveilleux duos, composés d'étudiants de deuxième et de troisième année qui apprennent le français. Pour certains d'entre eux, la scène était une première, d’autres étaient déjà des chanteurs confirmés ou préféraient interpréter des chansons en solo. Par exemple, cette année, pour la première fois, Eugénie, une étudiante du département de chinois de la Faculté des langues étrangères est montée sur scène. Nous l’avons regardée et écoutée avec grand plaisir’’. En choisissant une chanson de l’Eurovision, vêtue d’une robe longue éclatante, la jeune fille a plongé la salle dans une atmosphère particulière.
Enfin, le chœur de la Faculté des langues étrangères « Le c(h)œur de l’Amour » a participé au festival pour la deuxième année. Cette fois les étudiants ont chanté : « Maintenant », du collectif de chanteurs « Les enfoirés » et « Si la vie avance » de « Boulevard des Airs ». Cette dernière chanson a été particulièrement appréciée par le public, car c'était la chanson finale du concert. Elle a réuni sur scène, tous les artistes ainsi que toutes nos charmantes animatrices, la Tristesse, la Joie et l'Amour.
En conclusion, je voudrais ajouter que grâce au Festival de la chanson française, chaque année notre ville découvre de plus en plus de talents. Pendant le concert, la musique française, comme l’eau invisible, pénètre à travers les murs de l'université jusque dans chaque auditorium. Cet événement attire les artistes, inspire les auditeurs et promeut la culture et la langue française. N’est-ce pas merveilleux ?