Chers amis ! Comme l’année 2021 est marquée par une grande date - le 60-ième anniversaire du premier vol en espace par Youri Gagarine, je vous propose de faire une promenade à travers Kalouga spatiale qui est considérée comme le berceau de l’astronautique et pour ça il y a plusieurs raisons.
Tout d’abord parce que notre région et notre ville en particulier est liée avec la vie du grand savant russe, le père de l’astronautique Konstantin Tsiolkovski.
Et notre voyage commence par la ville de la région de Kalouga – Borovsk où Konstantin Tsiolkovski a commencé son activité pédagogique et scientifique. Dans la maison où vivait la famille de Tsiolkovski maintenant s`est installé le musée.
Sur la place centrale de la ville on peut voir le monument au grand théoricien de l`espace.
La figure de Tsiolkovski avec un regard rêveur dans le ciel est apparue à Borovsk le 17 septembre 2007. L’inauguration du monument était prévue pour le 150e anniversaire du scientifique. Selon l’idée de l’auteur - le sculpteur Sergueï Bychkov - le savant de bronze doit être assis avec les valenkis sur les pieds et le regard dirigé vers le ciel, et plus précisément, vers le « nez » de la fusée installée près du monument.
En 1892 Tsiolkovski s`installe à Kalouga et y a vécu pendant 43 ans - la période la plus fructueuse de sa vie. Pendant plus de trente ans, Tsiolkovski a enseigné la physique, les mathématiques, l’astronomie dans les écoles de Kalouga. Un modeste instituteur avait un grand don de clairvoyance. C’est à Kaluga que ses premières idées pour conquérir l’espace extra-atmosphérique sont nées. Toute la vie de Tsiolkovski, toute sa créativité a été déterminée par le souci du bonheur des gens, de leur avenir.
La maison-musée du grand savant russe Konstantin Tsiolkovski se trouve à la périphérie de Kalouga près de la rivière Oka. Ici, il a écrit des douzaines de travaux importants sur les vols en ballon, l’aviation, la propulsion à réaction, l’astronautique et d’autres questions.
Le 19 septembre 1935, Tsiolkovski est mort. Un an plus tard, le 19 septembre 1936, un musée a été ouvert dans sa maison.
Yuri Gagarine, qui s’est rendu à Kaluga peu après son retour de vol spatial, a écrit dans le Livre des Visiteurs honoraires de la Maison-Musée de K.E. Tsiolkovski.
« C’est avec une grande satisfaction et l’excitation que j`ai visité la maison où Konstantin Eduardovich a vécu et créé. Je suis heureux d’avoir été le premier à réaliser le rêve de Tsiolkovski, d’achever le travail de plusieurs milliers de personnes préparant le premier vol d’un homme dans l’espace ».
À la fin des années 1950, on a décidé de construire le premier musée spatial du monde à Kalouga. L’un des initiateurs était Sergueï Pavlovitch Korolev.
Le 13 juin, deux mois après le premier vol d’un homme dans l’espace, Youri Gagarine arrive à Kalouga, rencontre les Kalougeois sur la place Lénine, dépose une gerbe sur la tombe de Tsiolkovski et pose la première pierre dans la construction du musée.
Enfin, le 3 octobre 1967, le Musée de l’espace est construit et ouvert au public.
Les expositions du musée révèlent l'histoire de l'aéronautique, de l'aviation, de la fusée et de la technologie spatiale. En montant les escaliers jusqu'au deuxième étage, on peut voir le premier satellite de la Terre, ou plutôt sa copie exacte, qui n'a pas volé dans l'espace. Le 4 octobre 1957, le premier satellite artificiel de la Terre au monde a été lancé en orbite terrestre, ouvrant l'ère spatiale de l'histoire de l'humanité. Le satellite, qui est devenu le premier corps céleste artificiel, a été lancé sur orbite par le lanceur R-7 du cosmodrome de Baïkonour.
Au centre de la salle se trouve une maquette d’un missile fabriquée à partir des dessins et des descriptions de Tsiolkovski.
Au même étage se trouve la station orbitale Mir, où on peut entrer et voir comment elle est aménagée à l'intérieur. Cette station est devenue la huitième de la série des stations orbitales à long terme (SOS) « Salut » soviétiques, qui effectuent des tâches de recherche et de défense.
La salle la plus intéressante est celle avec appareils spatiaux : les chasseurs de lune, les chariots à capsules pour animaux, les vaisseaux spatiaux des premiers astronautes avec la chaise d’éjection, les combinaisons, la station Luna-9, des particules de roches lunaires, un moteur de fusée et divers objets qui ont été à l’extérieur de la Terre.
Depuis 1973, le musée de l'espace de Kalouga expose un exemplaire authentique du complexe spatial Vostok, qui se trouvait dans la réserve au moment du lancement de «Vostok-1» de Gagarine.
Et même si notre fusée n’est jamais allée dans l’espace, elle a fait le tour du monde avec des expositions : elle a été présentée au Salon du Bourget à Paris, Rome, Turin, Bucarest, Budapest, Prague, Montréal. Et c’est seulement après ce long voyage que la fusée a été installée à Kalouga.
Le deuxième bâtiment du Musée de l’espace a été inauguré le 12 avril 2021. C’est un bâtiment moderne d’une superficie de 12.5 mille mètres carrés, qui est presque quatre fois plus grande de celle qui existait jusqu’aujourd`hui. L’espace d’exposition est agrandi en cinq fois. Le nouveau bâtiment forme un ensemble unique qui comprend maintenant le bâtiment du musée, le complexe de lancement de la fusée « Vostok » et le relief.
Pour les visiteurs sont créés des zones interactives spéciales : cinéma 3D, théâtre interactif, complexe d’aventure scientifique « Voyage spatial» avec simulation des effets des vol spatiaux, observatoire, salle de gym.
A côté de l’entrée centrale du Musée de l`espace se trouve un monument à Youri Gagarine qui a été inauguré le 9 avril 2011 pour commémorer le 50e anniversaire du premier vol spatial habité.
La copie de ce monument a été inaugurée à Montpelier en 2017 sur le pont qui porte aussi le nom du premier cosmonaute.
Près du musée se trouve un très beau parc qui date du XVIII siècle.
Ce vieux parc était un lieu préféré pour les promenades de Konstantin Tsiolkovski. Tout au long de sa vie, et cela fait plus de 40 ans, il est venu ici chaque matin. Habituellement, après avoir fait quelques tours à vélo le long des allées, le scientifique le posait à côté du banc et y passait des heures. En septembre 1935, K.E. Tsiolkovsky a été enterré dans son parc préféré. Depuis, le parc porte son nom. Sur le tombeau de Tsiolkovski, un obélisque est installé et les paroles immortelles du physicien cosmique sont gravées : « L’humanité ne restera pas éternellement sur la terre, mais à la poursuite de la lumière et de l’espace va pénétrer au-delà de l’atmosphère, puis va conquérir toute l’espace proche du soleil ».
A l’entrée sud de la ville on peut voir le monument qui s’appelle « Un homme soviétique est un conquérant cosmique ».
Ce monument a été inauguré en 1977, pour le 600ième anniversaire de Kalouga. Il y a une légende qui dit qu’il y a une capsule sous ce monument, avec une lettre pour les gens qui vivront en 2071.
La place de la Paix est une porte d’entrée dans la zone spatiale de Kalouga. Cette partie de la ville est étroitement liée aux activités de Konstantin Eduardovich Tsiolkovski. Il vivait à proximité, et ce monument, qui est devenu un véritable symbole de la ville, et le deuxième blason de Kalouga. Sur le piédestal de granit gris se dresse une sculpture en bronze du scientifique, on dirait qu`il fait un pas vers l`avenir.
Ses yeux regardent les étoiles, et derrière lui, comme le sens de toutes ses activités et de sa créativité, se dresse une fusée en acier argenté.
En se promenant dans les rues de Kalouga on peut voir le monument qui s`appelle « La rencontre de Korolev et Tsiolkovski », deux génies – le théoricien et le praticien malgré le temps et l`espace qui les séparaient.
Dans la rue théâtrale il y a encore un monument à Tsiolkovski « Les rêves du ciel». Le savant est représenté regardant le ciel et avec son vélo préféré.
Donc, toute la ville de Kalouga respire l’espace ! On vous invite à découvrir notre ville spatiale et à tout voir de vos propres yeux.