Le 24 février, le Paraguay fête le Jour de la Femme paraguayenne. Cette date a été retenue sur le calendrier officiel pour évoquer l’Assemblée de Femmes qui a eu lieu le 24 février 1867 – « Première Assemblée de Femmes américaines » - dans laquelle des femmes de la capitale et de l’intérieur du pays ont contribué avec tout ce qu’elles avaient de valeur pour aider la cause de la Guerra Guasu ou Guerre de la Triple Alliance.[1]
Mercedes Sandoval de Hempel est une pionnière du mouvement féministe dans le Paraguay. Elle a étudié la situation et la condition de la femme paraguayenne. En tant qu’avocate, elle a lutté sans cesse en faveur des droits de la Femme. Elle est née à Asunción le 8 février 1919.
L’une de ses devises : « Même les étrangers votent, pourquoi pas les femmes paraguayennes », figurait sur les pancartes portées par un petit groupe suffragiste lors de la manifestation pour le droit de voter. Le vote féminin au Paraguay fut approuvé en 1961.
Diplômée de la Faculté de Droit de l’Université Nationale d’Asunción avec les meilleures notes, elle se spécialise en Droit de la femme, la famille et les mineurs.
Fondatrice de la Ligue Paraguayenne des Droits de la Femme et de l’Association Paraguayenne d’Universitaires diplômées. Fondatrice de plusieurs entités telles que l’Association des Femmes Professionnelles et des Affaires ; le Conseil National de Femmes et la Coordinatrice des Femmes du Paraguay.
Elle a porté conseil au Comité Paraguayen de Coopération avec la Commission Interaméricaine des Femmes. Elle a rédigé l’Avant-Projet de Modification du Code Civil, sanctionné en 1986, qui a éliminé une série de discriminations contre les droits civiles de la femme stipulées dans ce Code.
En tant que Leader, elle a convoqué à des Forums interinstitutionnels de femmes paraguayennes, et a marqué une trace importante dans la réflexion et les revendications féminines.
Mercedes Sandoval fut la première à recevoir la distinction que la Municipalité d’Asunción a octroyée en quelques occasions, en célébration de la date du 8 mars, à celles qui ont été à la tête des luttes pour les droits des femmes.
Elle fut aussi la première personne à recevoir le Prix César Garay, accordé à ceux qui ont apporté des contributions fondamentales pour le développement du droit et de la justice au Paraguay.
Elle a également donné forme à la proposition de modification partielle du Code Civil, qui fut conçue de manière participative lors de deux Rencontres Nationales de Femmes. Elle a aussi collaboré dans la rédaction en forme d’articles, des propositions des Forums de Femmes pour la Constituante.
On lui doit aussi la Loi des Adoptions, qui a mis fin à la vente et l’exportation d’enfants du Paraguay vers les pays riches, ou des foyers démunis vers les foyers aisés du Paraguay.
Pour les féministes des deux dernières décennies du XXe siècle qui ont eu le privilège de la compter comme partenaire, Mercedes possédait une grande intelligence et un sens de l’humour éblouissant. Elle était surtout meilleure oratrice qu’écrivaine, ses articles n’arrivent pas à transmettre la richesse de ses conférences ou même pas de ses interventions improvisées.
Ce serait presque impossible de penser aux grandes conquêtes des femmes paraguayennes après l’ouverture politique de 1989 (Déposition du Dictateur Stroessner), sans évoquer les œuvres, la personnalité et la force d’esprit de Mercedes Sandoval.
Son décès a eu lieu à Asunción le 7 février 2005.
Sources utilisées:
1. Bareiro, L. et al. (2005). Mujer. Nº 173. CDE: Asunción.
2. González Bosio, B. (s/f). Mujer paraguaya. Asunción.
3. https://m.facebook.com/watch/?v=1945426875566523&rdr
[1]Guerre qui a confronté L’Argentine, le Brésil et l’Uruguay contre le Paraguay (1865-1870).
Mercedes Sandoval de Hempel est une pionnière du mouvement féministe dans le Paraguay. Elle a étudié la situation et la condition de la femme paraguayenne. En tant qu’avocate, elle a lutté sans cesse en faveur des droits de la Femme. Elle est née à Asunción le 8 février 1919.
L’une de ses devises : « Même les étrangers votent, pourquoi pas les femmes paraguayennes », figurait sur les pancartes portées par un petit groupe suffragiste lors de la manifestation pour le droit de voter. Le vote féminin au Paraguay fut approuvé en 1961.
Diplômée de la Faculté de Droit de l’Université Nationale d’Asunción avec les meilleures notes, elle se spécialise en Droit de la femme, la famille et les mineurs.
Fondatrice de la Ligue Paraguayenne des Droits de la Femme et de l’Association Paraguayenne d’Universitaires diplômées. Fondatrice de plusieurs entités telles que l’Association des Femmes Professionnelles et des Affaires ; le Conseil National de Femmes et la Coordinatrice des Femmes du Paraguay.
Elle a porté conseil au Comité Paraguayen de Coopération avec la Commission Interaméricaine des Femmes. Elle a rédigé l’Avant-Projet de Modification du Code Civil, sanctionné en 1986, qui a éliminé une série de discriminations contre les droits civiles de la femme stipulées dans ce Code.
En tant que Leader, elle a convoqué à des Forums interinstitutionnels de femmes paraguayennes, et a marqué une trace importante dans la réflexion et les revendications féminines.
Mercedes Sandoval fut la première à recevoir la distinction que la Municipalité d’Asunción a octroyée en quelques occasions, en célébration de la date du 8 mars, à celles qui ont été à la tête des luttes pour les droits des femmes.
Elle fut aussi la première personne à recevoir le Prix César Garay, accordé à ceux qui ont apporté des contributions fondamentales pour le développement du droit et de la justice au Paraguay.
Elle a également donné forme à la proposition de modification partielle du Code Civil, qui fut conçue de manière participative lors de deux Rencontres Nationales de Femmes. Elle a aussi collaboré dans la rédaction en forme d’articles, des propositions des Forums de Femmes pour la Constituante.
On lui doit aussi la Loi des Adoptions, qui a mis fin à la vente et l’exportation d’enfants du Paraguay vers les pays riches, ou des foyers démunis vers les foyers aisés du Paraguay.
Pour les féministes des deux dernières décennies du XXe siècle qui ont eu le privilège de la compter comme partenaire, Mercedes possédait une grande intelligence et un sens de l’humour éblouissant. Elle était surtout meilleure oratrice qu’écrivaine, ses articles n’arrivent pas à transmettre la richesse de ses conférences ou même pas de ses interventions improvisées.
Ce serait presque impossible de penser aux grandes conquêtes des femmes paraguayennes après l’ouverture politique de 1989 (Déposition du Dictateur Stroessner), sans évoquer les œuvres, la personnalité et la force d’esprit de Mercedes Sandoval.
Son décès a eu lieu à Asunción le 7 février 2005.
Sources utilisées:
1. Bareiro, L. et al. (2005). Mujer. Nº 173. CDE: Asunción.
2. González Bosio, B. (s/f). Mujer paraguaya. Asunción.
3. https://m.facebook.com/watch/?v=1945426875566523&rdr
[1]Guerre qui a confronté L’Argentine, le Brésil et l’Uruguay contre le Paraguay (1865-1870).