Je fais mes études à la faculté des lettres. Il m’arrive souvent de partager les impressions sur mes lectures avec les autres et je découvre avec un grand intérêt les différents points de vue de mes amis et collègues.
Un jour, en cour de littérature russe nous avons lu et discute le récit d’Ivan Bounine « Souffle léger». J’ai été frappé par les réflexions de mes amies du groupe et de l’enseignant sur l'image du personnage principal - Olya Meshcherskaya. Presque tout le monde s’est mis d’accord : l’image de l’héroïne est répugnante et évoque des sentiments désagréables. Cela m’a étonnée ! Parce que nombre de jeunes filles d’aujourd’hui partagent la même vision du monde, elles penchent pour les mêmes valeurs et ont les mêmes aspirations que la jeune héroïne de Bounine.
En Olya Meshcherskaya, je vois l’incarnation de la jeune fille moderne. Et ce n’est pas parce qu’aujourd’hui on prend pour « légères » les jeunes femmes ayant un intérêt particulier pour les hommes. Il est d’usage de les juger et les accuser de dépravation et de vulgarité excessive.
Malheureusement, à toutes les époques, on a exigé des femmes trop de choses. Mariée trop tôt ? C’est immoral. Toujours pas mariée ? Il est grand temps ! Pourquoi sans maquillage ? Vous êtes malade ? Pourquoi autant de maquillage ? Où est votre naturel ? Et la liste de jugements est interminable. Il n’est donc pas du tout surprenant que l’image d’Olenka Meshcherskaya évoque la désapprobation.
Si nous abordons le comportement de l’héroïne uniquement du point de vue de la société dont les jugements représentent souvent de doubles standards, Olya Meshcherskaya apparaîtra comme une personne vaniteuse et dépravée. Elle s’est épanouie tôt, a découvert tôt la sensualité en elle-même, a connu tôt un homme. Et - oh mon Dieu ! – elle n’en est pas discrète du tout !
Et maintenant, arrêtez un peu de me lire et réfléchissez un moment : une jeune fille moderne – comment est-elle est pour vous? Comment la voyez-vous ?
Je pense qu’il y a un grand écart dans l’état intérieur d’une femme moderne par rapport aux époques passées. Oui, le jugement de la société reste cruel et impitoyable. Mais comment une jeune fille du 21e siècle se comporte-t-elle et se sent-elle? Elle est confiante et indépendante, elle s’efforce de réaliser son potentiel et d’inspirer les autres, elle se sent ouverte et libre. Aujourd’hui on est de plus en plus délicat par rapport aux jeunes filles, on les perçoit comme des personnalités avec ses propres désirs, ses propres limites et le droit de défendre ces limites. « Et alors, qu’est-ce que Olya Meshcherskaya a à voir avec tout cela ? » - m’objecteront les divergents.
Je crois que toutes ces qualités sont incarnées dans l’héroïne de Bounine.
Elle n’a pas honte de ses désirs, elle n’a pas honte de son intérêt pour le monde en général et pour le monde des hommes en particulier. Elle est sensible aux manifestations de son âme et elle est donc naturelle et belle. Rappelons-nous comment l’écrivain la décrivait : « ...elle n’avait peur de rien - ni des taches d’encre sur ses doigts, ni un visage rougi, ni des cheveux ébouriffés, ni un genou dénudé quand elle est tombée en courant... »
Et les filles modernes sont pareilles. Du moins, c’est comme ça que je les vois et je voudrais l'être moi-même. Ils se tournent de plus en plus vers elles-mêmes, cherchent à accepter leurs propres particularités, ressentent leur individualité et la transmettent au monde extérieur.
Olenka, aurait-elle eu des « yeux joyeux, étonnamment vifs » si elle avait réprimé les pulsions de son âme curieuse, ouverte au monde entier ? Est-ce que son entourage l’admirerait si elle avait honte de son désir de se plaire et d’attirer l'attention des hommes ? Cela demande beaucoup de courage, n’est-ce pas ?
Olya Meshcherskaya ne camoufle pas sa nature même lorsqu’elle est condamnée par la société. Par conséquent, rien ne l’empêche de manifester de la féminité. Elle est légèreté et pureté même ! Et vous pouvez le ressentir dans votre nature parce que sans aucun doute, chaque fille est belle et unique par nature. Chacune a son propre «souffle léger».
Un jour, en cour de littérature russe nous avons lu et discute le récit d’Ivan Bounine « Souffle léger». J’ai été frappé par les réflexions de mes amies du groupe et de l’enseignant sur l'image du personnage principal - Olya Meshcherskaya. Presque tout le monde s’est mis d’accord : l’image de l’héroïne est répugnante et évoque des sentiments désagréables. Cela m’a étonnée ! Parce que nombre de jeunes filles d’aujourd’hui partagent la même vision du monde, elles penchent pour les mêmes valeurs et ont les mêmes aspirations que la jeune héroïne de Bounine.
En Olya Meshcherskaya, je vois l’incarnation de la jeune fille moderne. Et ce n’est pas parce qu’aujourd’hui on prend pour « légères » les jeunes femmes ayant un intérêt particulier pour les hommes. Il est d’usage de les juger et les accuser de dépravation et de vulgarité excessive.
Malheureusement, à toutes les époques, on a exigé des femmes trop de choses. Mariée trop tôt ? C’est immoral. Toujours pas mariée ? Il est grand temps ! Pourquoi sans maquillage ? Vous êtes malade ? Pourquoi autant de maquillage ? Où est votre naturel ? Et la liste de jugements est interminable. Il n’est donc pas du tout surprenant que l’image d’Olenka Meshcherskaya évoque la désapprobation.
Si nous abordons le comportement de l’héroïne uniquement du point de vue de la société dont les jugements représentent souvent de doubles standards, Olya Meshcherskaya apparaîtra comme une personne vaniteuse et dépravée. Elle s’est épanouie tôt, a découvert tôt la sensualité en elle-même, a connu tôt un homme. Et - oh mon Dieu ! – elle n’en est pas discrète du tout !
Et maintenant, arrêtez un peu de me lire et réfléchissez un moment : une jeune fille moderne – comment est-elle est pour vous? Comment la voyez-vous ?
Je pense qu’il y a un grand écart dans l’état intérieur d’une femme moderne par rapport aux époques passées. Oui, le jugement de la société reste cruel et impitoyable. Mais comment une jeune fille du 21e siècle se comporte-t-elle et se sent-elle? Elle est confiante et indépendante, elle s’efforce de réaliser son potentiel et d’inspirer les autres, elle se sent ouverte et libre. Aujourd’hui on est de plus en plus délicat par rapport aux jeunes filles, on les perçoit comme des personnalités avec ses propres désirs, ses propres limites et le droit de défendre ces limites. « Et alors, qu’est-ce que Olya Meshcherskaya a à voir avec tout cela ? » - m’objecteront les divergents.
Je crois que toutes ces qualités sont incarnées dans l’héroïne de Bounine.
Elle n’a pas honte de ses désirs, elle n’a pas honte de son intérêt pour le monde en général et pour le monde des hommes en particulier. Elle est sensible aux manifestations de son âme et elle est donc naturelle et belle. Rappelons-nous comment l’écrivain la décrivait : « ...elle n’avait peur de rien - ni des taches d’encre sur ses doigts, ni un visage rougi, ni des cheveux ébouriffés, ni un genou dénudé quand elle est tombée en courant... »
Et les filles modernes sont pareilles. Du moins, c’est comme ça que je les vois et je voudrais l'être moi-même. Ils se tournent de plus en plus vers elles-mêmes, cherchent à accepter leurs propres particularités, ressentent leur individualité et la transmettent au monde extérieur.
Olenka, aurait-elle eu des « yeux joyeux, étonnamment vifs » si elle avait réprimé les pulsions de son âme curieuse, ouverte au monde entier ? Est-ce que son entourage l’admirerait si elle avait honte de son désir de se plaire et d’attirer l'attention des hommes ? Cela demande beaucoup de courage, n’est-ce pas ?
Olya Meshcherskaya ne camoufle pas sa nature même lorsqu’elle est condamnée par la société. Par conséquent, rien ne l’empêche de manifester de la féminité. Elle est légèreté et pureté même ! Et vous pouvez le ressentir dans votre nature parce que sans aucun doute, chaque fille est belle et unique par nature. Chacune a son propre «souffle léger».