Salut! Ça va?

Et si tu n’existais pas…

2019-12
Cette année notre revue francophone préférée fête son 15e anniversaire et j’ai une deuxième chance de lui adresser mes vœux à l’occasion d’une belle date. Alors-la, « Salut ! Ça va ? » soufflait ses 10 bougies, et moi, j’étais étudiante de la faculté des langues étrangères. Et pourtant déjà en ce moment-là ma vie était très étroitement liée avec cette belle édition.

Au fil du temps, en discutant avec mes amis je disais de plus en plus souvent que je ne m’imaginais pas ma vie si en 2012 je n’avais pas commencé à apprendre le français, si un jour je n’avais pas écrit à Olga Kukharenko pour lui demander du publier mon article sur mon voyage à Paris. Depuis ce moment-là, ma vie est remplie des moments les plus magiques dont les souvenirs me font toujours chaud au cœur.

Je parcours les numéros de « Salut ! Ça va ? » de ces dernières années et j’admire l’histoire de la revue pleine de nombreux évènements marquants. Combien d’auteurs il a accueillis sur ses pages, combien d’amitiés sincères sont nées grâce à lui, combien de découvertes sont faites suite aux rencontres des personnalités intéressantes habitants aux quatre coins du globe !

On voit bien que le cœur de « Salut ! Ça va ? » est largement ouvert au monde, et le monde lui ouvre le sien. Sans doute, la parution de chaque numéro est un évènement particulier, presque une fête que j’attends toujours avec impatience et j’essaie de deviner comment sera la couverture et ce qu’il y aura d’intéressant à lire sur ses pages. Et vous savez ce que je ressens à chaque fois que je l’ouvre ? C’est de l’amour et de l’inspiration.

Pour moi, « Salut ! Ça va ? » c’est comme un dessert soufflé dont on admire d’abord la beauté exquise, puis on le savoure tout doucement en prolongeant le plaisir de son goût suave et après on rêve d’en goûter encore et encore plus.

Pour moi « Salut ! Ça va ? » est un symbole d’un rêve. Il m’a toujours inspirée et il me rapprochait les étoiles. Finalement il a eu un ami anglophone, la revue SUNRISE, dont j’ai eu l’idée de la création tout en lisant et en écrivant pour « Salut ! Ça va ? ». Bien sûr, sa vie n’aurait pas été si brillante et remplie sans l’investissement personnel de son rédacteur en chef, Olga Kukharenko. Je tiens beaucoup à l’amitié avec elle. Je crois que sa bonté, gentillesse et enthousiasme font grandir la revue. Chaque rédacteur est bien à l’aise sur les pages de « Salut ! Ça va ? » d’où qu’il vienne, quels que soient son âge ou ses occupations.

La création d’une revue est un travail énorme, je le sais et aujourd’hui j’ai l’occasion de parler à Olga et lui poser quelques questions. Mais d’abord je voudrais dire à « Salut ! Ça va ? » un très Joyeux anniversaire ! Je vous souhaite, Olga, à vous et à votre revue de la prospérité, de la joie des nouvelles rencontres, des voyages inoubliables dans l’univers des cultures francophones !

Avez-vous jamais imaginé qu’un jour vous réuniriez autour de « Salut ! Ça va ? » des correspondants venant pratiquement de tous les continents du monde ?
A vrai dire au tout début non, bien sûr ! Mais depuis ces dernières années le cercle de nos correspondants ne faisait que s’élargir grâce à un grand réseau des collègues de la Fédération internationale de professeurs de français ou de celui près de l’Institut français en Russie. Nous sommes tous dispersés sur les continents différents du monde, mais l’univers de la francophonie est absolument particulier. Et j’ai pu m’en convaincre. L’enthousiasme infini, le partage interculturel, l’intercompréhension incroyable y règnent !

Je fais connaissance avec les collègues des pays différents lors d’une formation. Eux, ils parlent de nous à leurs collègues et élèves, les invitent à participer à nos projets ou écrire pour notre « Salut ! Ça va ? » … On fait un échange dans un cadre ou l’autre, et au bout d’un moment je reçois un message d’un correspondant inconnu du genre : « On ne se connait pas mais j’ai écrit un poème pour vous ». C’est magique ! Non ? Cela donne des ailes, cela encourage énormément !

Un jour, à l’occasion des 10 ans de la revue j’ai essayé de calculer des lieux où habitent nos rédacteurs et lecteurs. Je crois que c’était plus de 30 villes en Russie, plus de 20 villes en France à peu près 28 pays du monde. Quand je trouve un petit moment libre pour feuilleter les différents numéros, même moi qui y travaille, j’admire la riche diversité de nos correspondants.

Qu’est-ce que cette activité signifie pour vous ? Elle vous a changée en quelque sorte ?
Sans exagérer je dirais que « Salut ! » est entré définitivement dans ma vie, il m’occupe et me préoccupe. A côté de la fatigue qui s’accumule inévitablement vers le moment de la sortie de chaque numéro, je vis des moments de plaisir des rencontres et des découvertes passionnantes. Cela remplit ma vie, ma tête, cela m’enrichit émotionnellement et intellectuellement. Certes, je travaille pas mal, j’ai beaucoup de correspondances dans le monde entier.

Je n’oserai pas dire que j’ai appris à écrire. Mais ce travail m’oblige à beaucoup écrire et traduire et ainsi me perfectionner en français. Les dictionnaires des synonymes et des expressions sont toujours ouverts. Et je ne saurais pas vous dire combien j’apprends de nouveau. C’est vraiment incroyable ! Déjà mon métier de professeur ne me laisse pas m’ennuyer et incite à beaucoup lire et apprendre. L’écriture pour la revue est une activité très utile et efficace. Je peux passer une ou deux heures à écrire un édito, il faut choisir scrupuleusement des mots, dire l’essentiel sans tomber en banalités ou en répétitions ce qui n’est pas facile pour moi. Par contre quand c’est fini c’est un double bonheur : de réussir et de pouvoir enfin sortir le numéro, puisque l’édito c’est toujours un point final dans un long travail.

D’après vous, quels sont les moments les plus marquants dans l’histoire de « Salut ! Ça va ? » ?
Oh, il y en a sûrement beaucoup ! Ces moments ce sont des rencontres importantes pour la revue, pour sa publication, pour son développement et sa réputation dans le monde francophone.

Il y en a une très chère pour moi - c’est la rencontre avec ma précieuse rédactrice française, Mme Anne-Marie Guido. Nous avons fait connaissance en 2011 grâce à nos premières publications consacrées à la fameuse escadrille franco-soviétique « Normandie-Niemen ». Anne-Marie est la fille d’un de ses héros, le colonel Maurice Guido. Depuis, grâce à elle j’ai connu d’autres familles des pilotes français du « Normandie-Niemen », qui nous ont confié leurs histoires familiales. Elle m’aide à corriger les articles que nous recevons de la part de nos correspondants, mais j’apprécie surtout énormément ce qu’elle m’offre sur le plan intellectuel, elle m’apprend tant de belles astuces de la langue française ! Les leçons de français d’Anne-Marie, ses critiques ou remarques sont inestimables pour moi. Et à mon grand bonheur, ces derniers temps ma professeure (sévère, selon ses dires, mais c’est plutôt bien !) fait de plus en plus de compliments pour mon français. Par contre, Anne-Marie est plus que la collaboratrice pour moi, avec les années elle est devenue ma très chère amie de cœur avec qui je partage mes joies et tristesses. Son avis m’est très important, je le lui demande ne serait-ce que pour choisir une thématique pour le prochain numéro ou pour savoir comment faire dans des situations compliquées dans la vie…

Vous savez, c’est justement grâce à Anne-Marie et a son précieux conseil, que je possède une chose que chaque Français rêve d’avoir. C’est une carte reçue de la part de Jean d'Ormesson, l’académicien de l’Académie française, écrivain, une grande personnalité du XXe siècle. Il s’adressait à moi, à « Salut ! Ça va ? », nous remerciait pour la mémoire de l’escadrille « Normandie-Niemen » que nous gardons et nous félicitait pour ce que nous faisons pour la francophonie. Quand je la tiens dans les mains, je revois son visage, son regard bleu malicieux, son sourire charmant… En lisant et relisant les lignes écrites au crayon j’essaie de l’imaginer en train de les écrire. Je me demande si ce n’est pas le même crayon avec lequel il a écrit un de ses livres. Et je revois le crayon sur son cercueil posé par le Président Macron, « le crayon des enchantements », comme il a dit …

Une autre amitié à laquelle je tiens vraiment et grâce à laquelle « Salut ! » existe, c’est la grande et généreuse famille des Lions clubs de France. Je reste toujours admirative face à ce qu’ils font pour les gens, combien ils donnent aux autres et à quel point leurs cœurs sont généreux ! Lionel Walter, Christian Gaillac, Christian Amigues, on se connait aussi depuis une dizaine d’années. Sans eux, vraiment « Salut ! Ça va ? » n’existerait pas. Nous, on travaille en se nourrissant de l’enthousiasme, de l’inspiration et de l’amour pour le français, alors que la mise en page professionnelle demande quand même des moyens. Et les Lions Clubs de France nous soutiennent et ainsi font que « Salut ! Ça va ? » vive !

Par quoi toutes ces années du travail sur la publication de « Salut ! Ça va ? » vous ont marquée personnellement ?
C’est avec notre revue que j’ai pu réaliser avec une énorme surprise combien les personnalités illustres et très connues, peuvent être ouverts, bienveillants et accorder volontiers une interview à un tout petit « Salut ! Ça va ? ». Cédric Gras, un écrivain devenu célèbre grâce à ses livres de voyage, écrivait pour nous quand il était professeur de français à Vladivostok. Depuis, on est toujours ensemble bien qu’éloignés l’un de l’autre. Je suis fière de certains articles qu’il avait écrit pour nous, rien que pour nous et d’abord pour nous, par exemple en revenant de son expédition sur les traces de la campagne de Russie de Napoléon en side-car soviétique ou de l’Antarctique à bord d’un brise-glace « Akedemik Fyodorov », le navire océanographique de la flotte de recherche polaire russe.

La rencontre avec l’écrivain français Marc Levy en mai 2011 fut une autre surprise énorme pour moi. Irina Korneeva, mon ancienne étudiante, la fondatrice de « Salut ! Ça va ? » lui a écrit un jour tout simplement un mail en lui demandant s’il était possible de le voir lors de sa tournée en France pour prendre son interview. Et, quelle joie, il n’a pas tardé de répondre et en plus, c’était « oui » ! Et une heureuse coïncidence en plus : je partais le lendemain participer à une conférence en France. C’était vraiment une chance extraordinaire ! Marc, Irina et moi, nous avons pris ensemble un café sur une terrasse de la place Trocadéro, en face de la Tour Eiffel. Je garde toujours dans mon téléphone l’enregistrement de notre entretien. En le réécoutant, je revois la terrasse bourdonnante sous un soleil de mai éblouissant. Je me souviens de mon émotion incroyable à discuter avec un écrivain français si célèbre et de ma surprise de le voir tout près, si ouvert et simple, et répondre à nos questions, nous, deux jeunes Russes enchantées, l’interviewant pour un petit journal francophone extrême-oriental.

Et il y a encore une histoire exceptionnelle qui m’émeut très fort chaque fois que je reviens vers elle et je m’y replonge. Je crois qu’elle m’a marquée à jamais. Un jour je reçois un message de la part de François Tulasne, le fils de Jean Tulasne (1912-1943), le premier Commandant de la glorieuse escadrille « Normandie-Niemen ». Il me demande de publier dans notre revue son article sur la mission sibérienne (en 1918-1919) de son grand-père le Commandant François Tulasne (1886-1929), aviateur. Je n’ai pas eu la possibilité de le publier toute de suite, pour des raisons différentes. Et un jour j’apprends le décès de l’auteur. Je suis à la fois peinée, je m’en veux, j’ai honte et des remords de ne pas avoir répondu à sa proposition de publication à temps. Quand un jour nous décidons de consacrer un numéro aux Français en Russie, je décide de trouver la famille de François Tulasne et leur demander la permission d’aboutir cette publication. J’avoue que j’ai pleuré à chaudes larmes en écrivant mes messages à Alexis, le fils de l’auteur, tellement j’étais absorbée par cette histoire, tellement je voulais lui rendre hommage en accomplissant enfin sa demande. Toute sa vie fut marquée par la disparition prématurée de son père, l’aviateur du « Normandie-Niemen », dans le ciel russe lors de la bataille d’Orel en 1943. Toute sa vie il œuvra pour faire revivre l’histoire de la famille Tulasne. M’ayant remis ses textes pour la publication il ne les vit pas paraitre. Je remercie beaucoup M. Alexis Tulasne, son fils, et Mme Corinne Tulasne, sa veuve, de m’avoir aidée à faire aboutir un des projets commencés par leur père et mari.

Vous savez, je dois dire que toutes les publications sur les pilotes du « Normandie-Niemen » et la communication avec leurs familles comptent beaucoup pour moi. C’est un cadeau inestimable du destin que « Salut ! Ça va ? » m’a offert.

Est-ce que « Salut ! Ça va ? » a une rédaction permanente ?
Vous savez, « Salut ! Ça va ? » c’est une édition particulière, non-professionnelle, non-commerciale, engagé absolument volontaire. Bien sûr au cours de ces 15 ans, la rédaction n’a pas pu rester la même, elle se renouvelle tout le temps. Nous avions eu des rédacteurs français différents. Les étudiants y participant terminent leurs études et retrouvent d’autres passions et centres d’intérêts, tout en laissant un petit bout du cœur avec nous. Certains continuent de nous envoyer leurs articles. C’est normal, le temps passe, les circonstances changent. Les uns s’éloignent du projet « Salut ! Ça va ? », les autres le rejoignent. Et qu’est-ce que ça fait du bien de feuilleter de temps en temps la revue et réaliser combien de personnes passionnantes et passionnées ont été avec nous !

Il y a aussi un photographe qui travaille pour nous bénévolement. Igor Pavlov nous aide à trouver des idées pour la couverture. Et c’est toute une épopée : chercher une idée, puis un modèle, puis du temps pour que ça arrange tout le monde, sans oublier un déguisement ou une tenue appropriés, et des décorations, partir tous ensemble dans les champs, dans la foret de bouleaux ou au bord de la rivière…et croiser les doigts qu’il fasse beau temps le jour X.

Pourquoi tenez-vous tant à ce travail qui est quand même assez dur parfois ? Qu’est-ce qui vous donne des forces de combiner le travail de professeur avec celui de la création de la revue ?
Oh, oui, c’est assez dur parfois, vous avez raison, évidemment puisque vous-même, vous faites la même chose. Bien sur ce n’est pas facile, mais il me semble que j’ai appris à ne pas trop y sacrifier mon temps personnel et mon travail principal. J’ai appris à ne pas stresser si le numéro d’octobre, par exemple, se transforme en numéro de novembre puisque je n’ai pas eu le temps de le finir au terme fixé. Je me dis que ce n’est pas grave, le principal est que « Salut ! Ça va ? » vive et que je prenne du plaisir de mon éditorial.

C’est tellement passionnant de réaliser qu’au cours de ces 15 années « Salut ! Ça va ? » s’est entretenu avec des écrivains, des musiciens, des acteurs, des diplomates, des peintres, des enseignants, des cinéastes, des chercheurs ... Parmi nos « héros » : Catherine Deneuve, Patricia Kaas, David Foenkinos, Mark Levy, Gérard Depardieu, Pierre Richard, Vladimir Pozner, Olivier Rolin, Michel Deguy, Slava Polounine, PtiLuc, Cédric Gras, Sylvain Tesson, Zaz, la comtesse Colette Tolstoï.

Nous avons eu l’honneur de publier sur nos pages des histoires des familles exceptionnelles grâce à la confiance que nous font les enfants et les petits enfants des personnalités éminentes : des héros de la Seconde Guerre mondiale, des pilotes du célèbre Normandie-Niemen, de la famille de Léon Tolstoï, d’un garde du corps du tsar Nicolas II, du fondateur de la parfumerie Fragonard, de l’inventeur de la photographie en couleur, et bien d'autres encore.

Depuis 2004, différentes générations d'étudiants ont participé à la création la revue. Ils terminent leurs études, et où qu'ils vivent, en Russie ou dans d'autres pays du monde, ils continuent de nous écrire, gardant les meilleurs souvenirs de leur participation au projet unique « Salut ! Ça va ? » ayant uni des villes, des pays, des continents, mais dont le cœur et l'âme vivent à Blagovechtchensk !

Cela inspire et fait oublier des difficultés, des malentendus et des heures de travail jusqu’à tard dans la nuit !

Quels sont vos principes, vos règles que vous ne manquez jamais de suivre pour créer la revue ?
Ne pas parler politique tout d’abord. Accueillir chaleureusement et soutenir toute bonne initiative créative de nos rédacteurs, actuels ou futures. C’est tout, je crois. Les gens devraient sentir cet esprit de la revue et ceux qui sont sur la même longueur des ondes, le rejoignent.

Est-ce qu’il y a des médias avec qui vous êtes liés des liens d’amitié et vous échangez des articles ?
Oui, nous avons des liens d’amitiés avec la presse russe ou francophone. Ce sont « La Russie francophone », « Méthode ». Il y a quelques années, en 2011-2016, nous avons beaucoup collaboré avec le journal « Planète CIFERE » du Centre International Rennais d’Études de Français pour Étrangers, dirigé par l’enseignant Sébastien Cordrie. Lui, il a changé de travail depuis, mais il est toujours notre rédacteur, il nous aide de temps en temps à corriger les articles de nos correspondants.

Il y avait d’autres médias francophones qui ont parlé de « Salut ! Ça va ? ». En mai 2010 notre petit « Salut ! » a eu la chance de paraitre sur les pages de « Le français dans le monde », et j’ai visité la rédaction du FDLM à Paris qui m’a réservé un accueil très chaleureux.

Comment voyez-vous l’évolution de la revue dans l’avenir ? Vous vous mettez des objectifs ?
Le seul rêve c’est de trouver des moyens pour faire un site de « Salut ! Ça va ? ». C’est un grand objectif. Pour le reste, cette revue est un projet à part, c’est un hobby. Malheureusement, le temps et d’autres ressources indispensables me manquent pour travailler sur son évolution d’une manière sérieuse et approfondie. On verra !

Une grande partie des journaux et magazines n’ont que la version électronique. Et pour vous, est-il important d’avoir des exemplaires imprimés et pourquoi ?
C’est vrai, le tirage de la revue diminue toujours. C’est l’Université qui prend en charge l’imprimerie, et c’est assez cher. Nous imprimons des exemplaires pour les envoyer à nos rédacteurs, la FIPF, l’Institut Français de Russie, nos partenaires… Et justement avec le temps on réalise combien il est important d’avoir la revue en version papier. C’est un plaisir particulier de la feuilleter de temps en temps, car dedans il y a toute une histoire !

Si vous aviez la possibilité de vous adresser à la revue avec les mots « Et si tu n’existais pas… » comment termineriez-vous cette phrase?
A vrai dire c’est un peu compliqué, car il faudrait mettre dans cette phrase tout ce que je viens de partager avec vous tout à l’heure, Elena ! Sans lui, je n’aurais pas tout ce vécu hors de commun, toute cette expérience précieuse, toutes ces amitiés de cœur. Je ne serais pas moi, ce que je suis actuellement. Je ne serais pas si heureuse. Et peut-être, j’entendrais moins souvent de la part de mon mari « Qu’est-ce que je suis fier de toi !» (rire)
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