Salut! Ça va?

Joyeux anniversaire, « Salut ! Ça va ? » !

2025-01-05 10:27 2019-12
Lionel Walter Chef du protocole au Lions Club international a Sanary-sur-Mer Méditerranée (Six Fours Les Plages, France) : A l’origine, fort de sa participation active à l’organisation de centres internationaux francophones (C.I.F) organisés par l’un des membres du Lions club de BANDOL SANARY SIX-FOURS pour le compte du district multiples France, le club a décidé, sous l’impulsion de ce membre, d’encourager la parution de ce journal russe en français en le subventionnant. C’est ainsi que se sont développées des relations entre la rédactrice en chef: Olga KUKHARENKO résidant à BLAGOCHTCHENSK (Extrême-Orient russe), professeure de français à l’Université pédagogique de la région Amourskaya à la frontière chinoise et le club Lions (L.I.O.N.S.: liberty intelligence our nations safety).
Pour aider Olga le club a subventionné son entreprise de 2014 à 2016. Puis pour ne pas en supporter l’entière charge, l’a étendue aux clubs voisins de l’aire toulonnaise (TOULON PORT LA MONTAGNE et TOULON GRAND LARGE) pour l’année 2017. A ce jour, le Lions club de SANARY SUR MER MEDITERRANEE a décidé de reprendre le flambeau pour l’année 2020.
Cette collaboration a permis un impact réciproque, notamment au bénéfice du Lions club international (première O.N.G. mondiale) de par sa diffusion dans le monde universitaire associatif et les Alliances françaises. Cette distribution a facilité la compréhension de notre mouvement, pas toujours convenablement perçue, à travers la mise en valeur de nos fondamentaux en permettant de mettre en exergue les principes d’humanisme et d’universalisme du Lions club international et par la promotion de la francophonie. Mais bien plus encore, en mettant en harmonie ces principes avec notre devise de compréhension entre les peuples (intelligence our nations safe). En même temps, outre le bénéfice financier qui a profité à l’édition du journal, nous avons pu fournir un article sur le mouvement Lions en général et le club de Bandol en particulier, lequel, édite un journal financé par des sponsors et distribué localement. Une page entière a été réservée à Olga qui a rédigé son article en français.
Une longue tradition intellectuelle et artistique unit la Russie à la France. Il est utile de rappeler qu’avant la révolution bolchevik de 1917, une grande partie de l’aristocratie russe était francophone et francophile. Qu’à la première manifestation du peuple russe en 1917, descendu dans les rues de Saint-Pétersbourg, la Marseillaise fut entonnée en l’absence d’existence de L’Internationale. Et que dire de tant d’écrivains d’origine russe devenus de célèbres romanciers français tels que Joseph KESSEL, Henri TROYAT, Romain GARY (Roman KALEW) ou des artistes comme Marc CHAGALL (décorateur du plafond de l’opéra Garnier à Paris) NIJINSKY ou Rudolph NOUREEV pour ne citer que les plus connus parmi une trentaine d’autres comme Elsa TRIOLET, muse d’ARAGON, ou encore Claude SARRAUTE.
Oui, ce lien indéfectible qui nous cimente a survécu à toutes les péripéties de l’Histoire. Parce que son fondement repose sur des bases solides par-delà les races, les cultures, les nations, nous pouvons nous enorgueillir de pérenniser ce tropisme tel une plante tournée vers la lumière de l’infiniment beau en continuant de se questionner sur la beauté selon Emmanuel KANT: « La beauté est-elle la représentation d’une belle chose ou d’une chose belle ? ». Elle reste ce qu’il y a de mieux dans les sentiments humains.

Mohammadi Fadéla Enseignante (Sidi Bel Abbés, Algérie)
Je vous ai déjà adressé mes vœux de prospérité et de longévité à votre revue de decembre 2014 à l’occasion de vos 10 ans et vous m'avez consacré toute une page pour mes poèmes et depuis ce jour je suis tous les événements de votre magazine.
Certes on ne se connait pas mais n’empêche, cela n 'est pas un problème puisque nous sommes liés par une même passion - l'écriture en langue française et aussi pour le partage amical et culturel. A l’occasion de vos 15 ans je vous souhaite une adolescence radieuse et pleine de surprise pour une plus grande maturité spirituelle et créative. En guise de cadeau je vous envoie mon poème pour vous témoigner mon amitié en espérant vous rencontrer.

L’amie que je ne connais pas
Dans mes rêves je te vois
Souriante, avenante
Je te prends par la main
Empruntant des chemins
Du bonheur tout en fleurs
Et on chantera tout en chœur
L’amitié de tout bord
Pour s’aimer toujours encore
Depuis que je te connais
Je te cherche en vain
Pour partager ensemble
Nos souhaits de la vie
De lendemains qui sourient
Je vivrai avec toi
Des contes de rois
Nous transportant
Dans un monde de fiction
Où l’innocence et l’amour
Triompheront pour toujours
Depuis que je te connais
Je te devine sublime
Souriante et éclatante
De mille feux, rayonnante
Et de ta douce voix tu me raconteras
Les histoires de là-bas
Où la vie est plus tendre
Où l’on pourra s’entendre
Sous un ciel sans ombre
Depuis que je te connais
Je te vois sans te voir
Mais qu’importe ta présence
Puisque tu vis dans l’encens
De mon cœur sans mensonge
Je t’appelle déjà mon « amie »
Et tu me réponds dans la nuit
Et là je te vois qui luit
Me tendant la main
Pour te rejoindre enfin

Cédric Gras (écrivain, Paris) :
« Salut ! Ça va ? », c'est déjà une partie de ma vie. Je suis arrivé en Extrême-Orient russe, alors qu'il n'avait que 2 petites années, et voilà qu'il en fête 15 ! Je l'ai vu grandir, se perfectionner, passer à la couleur même !
« Salut ! Ça va ? » est aujourd'hui connu de nombre d'écrivains français pour lesquels, il incarne la très lointaine région de l'Amour, au nom pourtant si familier. Ce grâce à l'enthousiasme de sa fidèle rédaction et de la merveilleuse Olga Kukharenko. Longue vie !

Christian Gaillac Président du Lions Club du Kochersberg et des Centre Internationaux Francophones (France) : C’est un véritable honneur et une grande joie de pouvoir s’adresser à tous nos amis francophones de Blagovechtchensk par l’intermédiaire de ce magnifique journal qu’est « Salut ! Ça va ? ».
15 ans : quel bel anniversaire ! Cela montre à la fois l’enthousiasme et le dynamisme de la Direction du Journal et la qualité que celle-ci a su maintenir au fil des années.
Cela fait 10 ans que nous suivons sa parution et nous sommes à chaque fois émerveillés par la beauté, la diversité et la profondeur des articles qui le composent.
Quel investissement est le vôtre dans l’apprentissage du français dès le plus jeune âge.
C’est, chaque fois, un grand moment de bonheur pour les Lions et amis qui ont la chance de lire cette revue.
C’est également un immense plaisir de pouvoir témoigner de la qualité des stagiaires venus de Russie et particulièrement de Blagovechtchensk. Nous sommes, chaque année, enchantés de découvrir des jeunes stagiaires manifestant une telle curiosité, une telle soif d’apprendre, une telle énergie au travail qui traduit une volonté de progresser, de s’améliorer. Leurs qualités personnelles attachantes les font apprécier de tous les Lions qu’ils rencontrent.
Accueillant près de 200 jeunes stagiaires chaque année pendant un mois, plus de 11 000 depuis leur création en 1958, les Centres Internationaux Francophones permettent à ces jeunes d’apprendre à comprendre leurs différences, à partager leurs aspirations communes et ainsi, à se respecter et à s’estimer.
Par cette expérience, ils acquièrent une dimension qui leur permet de mieux s’intégrer dans la société avec un esprit plus humaniste et deviennent de véritables ambassadeurs de la paix et de la Francophonie.
La communication, par des rencontres et le dialogue, favorise la connaissance et la compréhension mutuelles, indispensables au progrès de la paix dans le monde.
La langue commune est un formidable facilitateur des échanges et de la communication.
Nous partageons, avec vous, un bel ensemble de valeurs, la Francophonie, développée à travers la langue et la culture françaises. Le journal « Salut ! Ça va ? » le traduit bien.
Léopold Sédar Senghor, un des pères fondateurs, disait que la francophonie était un humanisme intégral qui se tisse autour de la terre. Ensemble, nous participons activement la création de cette toile d’amitiés francophones. Nous sommes heureux et fiers que les Centres Internationaux Francophones des Lions Clubs de France vous apportent leur soutien.
C’est avec un très grand plaisir qu’en tant que Président de l’Association des Centres Internationaux Francophones des Lions Clubs de France, nous adressons toutes nos félicitations et témoignons toute notre reconnaissance à votre Association des Enseignants de Français de la Région d’Amourskaya pour l’énorme travail de très grande qualité mené en faveur de la Francophonie et de l’apprentissage du français.
LONGUE VIE AUX CENTRES INTERNATIONAUX FRANCOPHONES, une passerelle entre les peuples et les générations ! LONGUE VIE AU JOURNAL « Salut ! Ça va ? », un outil de communication francophone indispensable !!!

Liudmila Ménager Artiste-Peintre, illustratrice, auteure (Montreuil-sous-Perouse, France) :Chère équipe de « Salut ! ça va ? » ! Recevez mes félicitations de tout mon cœur à l'occasion de cette date si merveilleuse : 15 ans après la parution du premier numéro.
Parmi mes vœux, sous le sapin de Noel dans un sac magique, vous trouverez de nombreuses nouvelles idées géniales, des lecteurs fidèles, des auteurs d'initiative et créatifs, un développement, mais soyez particulièrement attachés à dernier souhait, car il est si fragile : la même lumière d'amour, d'harmonie et de paix dans vos cœurs.
Joyeux Noël et Bonne année 2020 ! Un Grand Merci pour votre Travail !

Natalia Romanchenko (Montpellier): 15… le chiffre qui ne nous rajeunit pas… 15 ans… Beaucoup ? Un peu ? Une petite vie pour un journal francophone fondé dans une région éloignée dont le nom enchante les français. La région de l’Amour, le berceau du « Salut ! ça va ? » lu aujourd’hui dans le monde entier.

J’ai vu ses débuts, un feuilleton de quelques pages seulement. On nous demandait d’écrire un « article » sur n’importe quel sujet. Qu’est-ce que c’était difficile !! Imaginez, c’est votre première ou deuxième année d’apprentissage du français. Il vous faut trouver un sujet intéressant, puis rédiger un texte dans un français correct (je ne dis même pas parfait !). Au début, c’est une souffrance. On se force, on s’échauffe le cerveau. Jusqu’au jour, où écrire en français devient un plaisir. Mais on ne s’en rend pas compte encore. Ça devient évident 15 ans plus tard, quand on réalise le progrès qu’on a fait, des changements qu’on a subis.

Aujourd’hui, je vois que nous avons grandi tous les deux. Un petit feuilleton s’est transformé en une édition sérieuse avec des milliers de lecteurs aux 4 coins du monde. Pour ma part, le français est devenu ma vie, mon quotidien. Je le vis, je le parle, je l’écris tous les jours. « Salut ! ça va ? » reste comme un repère pour moi. Quand je relis mes premiers textes, je sais exactement d’où je suis partie et où j’en suis aujourd’hui. Je souhaite une longue vie au journal et félicite toutes les personnes qui ont contribué à son développement !

Anne-Marie Guido Fille du pilote du « Normandie-Niemen », Colonel Maurice Guido (Nantes, France) : « Salut ! Ça va ? », ça a débuté comme tout journal universitaire, modestement, avec peu de pages mais déjà des articles intéressants voulus pas des profs de Français, Olga et ses collègues, ferventes spécialistes de cette belle langue.
Puis, les pages se sont multipliées, la couleur est arrivée, un papier plus épais a remplacé l'ancien, les photos ont égayé les couvertures et les textes, des auteurs de tous pays voyaient leurs écrits publiés souvent pour la première fois, les lecteurs attendaient avec impatience la parution de cette revue qui joignaient des contrées lointaines et depuis quelques années, arriva la récompense bien méritée avec un plus large succès ...
« Salut ! Ça va ? » s'ouvre maintenant à des célébrités francophones qui se prêtent à des interviews, des moins connues font part de leur vécu d'enseignants, des amateurs d'histoire et de civilisation évoquent non seulement la Russie et la France, mais le monde entier, le journal est lancé dans une belle dynamique conquérante toujours pour l'amour de la langue française.
L'Académicien Jean d’Ormesson en était même un fidèle lecteur et a félicité chaleureusement Olga qui a su tirer son petit nouveau-né vers une belle adolescence rayonnante.
Je ne peux que souhaiter un très bel anniversaire à « Salut ! Ça va ? », accompagné de mes vœux de pleine réussite pour une vie d'adulte passionnante.

Elena Kuznetsova Enseignante à Université d’État d’Astrakhan (Russie) : Ma connaissance du magazine « Salut ! Ça va ? » a eu lieu il y a plus de dix ans, on peut dire que je suis sa lectrice depuis sa fondation même et que j'en suis fan. Tout au long de l'existence du magazine, il est gratifiant de voir comment il a changé de forme dans les conditions de la concurrence. Le contenu est toujours très intéressant et varié. Aujourd’hui c’est une édition colorée avec abondance d'illustrations. J'essaie toujours d'utiliser le matériel de ce magazine dans mes leçons. Par exemple, le n ° 51 pour 2018 est consacré à l'année de la littérature franco-russe. En tant qu'auteure du cours « Influences littéraires franco-russes (début du XXe siècle)», j'ai été particulièrement intéressée par les articles relatant ces influences littéraires. Pour les enseignants de français, une telle édition est d'une grande aide pour la préparation des cours, car dans ce magazine, vous pouvez toujours trouver ces informations à un très bon niveau linguistique, ce qui est nécessaire pour un sujet particulier de la leçon.

La rédactrice en chef du magazine est Olga Kukharenko, une personne amoureuse de la langue française, dévouée à la culture française, toujours à la recherche de nouvelles idées. À plusieurs reprises, elle a invité à la publication d'articles des enseignants et des étudiants de mon département, établissant ainsi le lien si important pour la coopération et le développement. Merci à « Salut ! Ça va ? » et de la prospérité ! Et nous, à L’Université d`État d’Astrakhan, attendons de nouveaux numéros.

Robert Marty, Colonel, Officier de l’Ordre National du Mérite, Officier Tradition de la Base Aérienne 118 et du Centre d'Expertise Aérienne Militaire (Mont de Marsan, France):

Comment vous remercier pour votre implication dans la diffusion de la langue de mon pays ?
J'ai beaucoup apprécié ma mise à contribution quand vous m'avez sollicité pour vous aider à trouver des détails sur les héros du Régiment Normandie-Niemen en vue de la parution en Mai 2015 du numéro de votre journal « Salut ! Ça va ? » consacré au 70 ans de paix après la fin de la seconde guerre Mondiale.
Les souvenirs de ces héros m'allaient droit au cœur, car j'ai eu la chance d'en connaître quatre :
Le Colonel Jacques André, pilote, qui fut mon premier commandant de base quand j'ai débuté ma carrière de sous-officier à la station radar de la presqu’île de Giens, dans le Var, en 1964. J’ai même eu la chance d’avoir son fils sous mes ordres lorsque je commandais les moyens techniques de la Villa Mignet à Aix en Provence.
Le Colonel Pierre Lorillon, pilote, que j'ai connu en cure à la station thermale de Dax et avec qui j'ai participé à des blagues pendables car c'était un homme qui adorait faire des farces.
Le Colonel Robert Delin, pilote, qui habitait Saint-Pierre-du-Mont, à moins d'un kilomètre de chez moi et qu'il m’arrivait d’aller rencontrer pour qu'il me parle de son épopée Russe mais aussi de ses souvenirs de la Base de Mont-de-Marsan où il avait beaucoup œuvré dans les années 60 avant de prendre sa retraite Landaise.
Depuis j'ai connu son fils Patrick Delin qui vous a transmis un article dédié à son papa, paru dans votre numéro de « Salut ! Ça va ? » de Mars 2017 consacré à la longue amitié Franco- Russe.
Et enfin Georges Marcelin, le mécanicien de Roland De La Poype, qui à son plus grand regret, comme ses autres camarades mécaniciens français, n'a pas été autorisé à rester en Russie en 1944 pour devenir pilote sur Yak, puisqu'ils étaient remplacés pour l'entretien et la remise en état des avions, par des mécaniciens Russes plus aguerris aux rigueurs de l'hiver local.
Georges, notre poète m'avait transmis certains de ces poèmes que vous avez eu l'amabilité de diffuser dans votre numéro d'Octobre 2015.
Merci, Merci, Merci encore pour m'avoir permis de vous aider.
J'admire en outre tout ce que fait l’Association des enseignants de français de la région d’Amourskaya pour la diffusion de notre langue.
C'est un immense plaisir de voir qu'à l'étranger des gens s'efforcent de garder notre langue. Il y a tant de Français sur notre sol qui s'efforcent de vouloir transformer notre langue en voulant la rajeunir par des termes anglo-saxons (Fakenews, cool, coach, mail, tweet, etc) que nos dirigeants utilisent alors qu’ils devraient s'efforcer de faire rayonner notre culture !
Je ne parle pas de l'écriture inclusive qui est une horreur dans sa rédaction car on se pose toutes les questions d'une bien-pensance avant de pouvoir rédiger trois mots !!! Faut-il parler de sa médecine pour définir son docteur de sexe féminin ? Dois-je appeler ma petite fille de 2 ans, Madame car le terme Mademoiselle est devenu réducteur et sexiste ?
Quand je veux créer une adresse Gmail dans Google j'ai aujourd'hui le choix pour le sexe entre : Homme, Femme, Autre et Personnalisé !!
Comme vous pouvez le constater, on arrive dans un monde où le Français ou la Française à un génome qui peut-être « autre ou personnalisé » !!! Je suis abasourdi !!!
Merci à vous professeurs de français à l'étranger de vous garder de toutes ces déviances. Merci à l’Association des enseignants de français de la région d‘Amourskaya pour toutes ses actions en faveur de la langue française et la francophonie !
Merci Olga, faites-moi encore rêver à notre culture et à notre histoire où le français rayonnait dans la langue des diplomates par la richesse de ses expressions.

Daria Tikhomirova Artiste-peintre (Moscou, Russie)

Rendez la vie autour de vous belle. Laissez chacun autour de vous sentir que le fait de vous avoir rencontré est un cadeau.
Osho

C’est comme un cadeau que je considère ma rencontre avec Olga et c’est mon père qui me l’a offert. C’était à son atelier : Olga était venue avec une amie française intéressée par l’art et mon père leur a parlé de ses œuvres uniques dans le style « okonopis ». J’ai été invitée pour pouvoir « écouter un vrai discours français » et rencontrer Olga. Dès cette première rencontre, Olga est devenue pour moi la russe la plus française que je n’ai jamais vu et la personne la plus délicate, curieuse, intelligente et en plus, extrêmement charmante. C’est comme ça que mon amitié (si je peux me permettre) avec Olga et « Salut ! ça va ? » a commencé.
Mon premier article pour le journal « Salut ! ça va » date de l’année 2013. J’ai pris la proposition de publication comme un très grand honneur et je le vois comme tel encore aujourd’hui. Je me souviens de ce moment comme si c’était hier : j’ai écrit un essai au concours « Ma madeleine de Proust », mais mon essai n’a rien gagné. Qu’est-ce que j’étais heureuse quand Olga m’a dit qu’elle avait envie de le publier dans son journal ! J’ai écrit plusieurs articles depuis : sur l’exposition au Grand Palais, sur l’Ardèche, sur mon voyage en Provence en tant que participant du CIFRU (qui a eu lieu grâce à Olga et à son soutien) et sur plein de belles rencontres avec les membres du Lions Club. Parmi ces rencontres, une des plus précieuses est celle avec Lionel Walter.
Un souvenir très spécial est lié à la publication de l’interview de mon père Alexandre Tikhomirov à l’occasion de son exposition « L’Ancienne Russie » au Centre de Russie pour la science et la culture à Paris. L’interview est sortie dans le numéro d’octobre 2016 avec la photo de mon père sur la couverture ! C’était un très beau cadeau de la part d’Olga : pendant l’exposition les invités pouvaient partir avec le journal afin d’apprendre un peu plus sur l’okonopis et sur l’artiste.
Je suis honoré de pouvoir considérer Olga comme l’amie de notre famille. Depuis de nombreuses années elle est beaucoup plus qu’un professeur de français pour nous tous grâce à sa générosité de cœur et à son attitude qui nous servent d’exemple.Grâce à Olga et à son journal beaucoup de jeunes sont inspirés pour découvrir la France et la culture de ce beau pays. D’autres puisent l’inspiration dans la lecture, et se motivent pour l’apprentissage du français.
Olga réunit autour d’elle des gens créatifs et amoureux de la France et du français. Son journal permet aux gens de se rencontrer les uns les autres. Cela m’est arrivé à moi aussi : un jour j’ai reçu un message sur Facebook de la part d’une personne qui m’avait trouvé après la lecture de mon article dans le journal. J’ai été très surprise ! En plus, il a parlé de mon art qu’il a pu découvrir grâce au journal. Les moments comme celui-là sont très précieux !
Je veux souhaiter au journal « Salut ! ça va », de tout mon cœur, beaucoup de lecteurs partout dans le monde et une très longue vie. Je souhaite à Olga de l’énergie inépuisable et des milliers de rencontres inoubliables !

Olga Kirkolup Enseignante à l’Université pédagogique d’État d’Altaï (Barnaoul, Russie)

J'aimerais féliciter "Salut! ça va?"
à l'Occasion de votre anniversaire!
Y ajouter tout mon amour, toute ma joie
Et du succès dans vos affaires!
Une équipe très unie, exceptionnelle
auX yeux de vos lecteurs du monde entier

A pu bâtir et continue de développer
uN royaume virtuel du français.
Nos mots s'envolent des pages du magazine,
Ils donnent du plaisir aux amateurs,
Virvoltent et dansent, rejouissent et chagrinent,
Embrassent, poussent à agir, effleurent...
Rendons cet enfant adoré heureux!
"Salut! ça va?", prospère, crée, imagine, invente!
A notre tour, nous te seront fidèles et très nombreux,
Il y aura des sujets à discuter et des toiles à peindre.
Réalisons ensemble tout, belle fête!
Entrons dans une nouvelle décennie parfaite!

Battez pour vos rêves!
Obtenez de nouveaux horizons!
Ne baissez pas vos bras, qu'ils se lèvent
Sans penser aux obstacles à toute saison.

Ne perdez pas l'espoir même si ce chemin est long,
Osez dire, découvrir, inventer
Et surtout progressez,
L'avenir est parfait!

Essayez de nouvelles choses à faire,
Terminez vos dernières affaires!

Ne cessez pas de rire!
Offrez à l'entourage vos sourires,
Utiliez vos efforts pour le meilleur;
Vos amis vous aideront dans votre ardeur.
Evitez de mentir, soyez francs et sincères,
Le bonheur sera là pour vous plaire.

A tout prix, à n'importe quelle heure
Ne perdez pas l'espoir, ce chemin est le meilleur!

Nicholas Newman, President de l’Association Francis Jammes (Belgique) :
Joyeux quinzième anniversaire à Salut ! Ça va ?
C'est en éte 2017 que nous avons rencontré via l'Internet, Madame Olga Kukharenko et Salut ! Ça va ?. Et le 6 juillet 2019 nous nous sommes rencontrés à Nay et à Gélos dans les Pyrénées Atlantiques lors de l'inauguration du tombeau restauré et de la plaque d'Élisabeth Bourgeois de Richemont, Comtesse Ekaterina Mouravieva, veuve du Comte Général Nikolaï Mouraviev-Amoursky, premier Gouverneur général de la Sibérie orientale et fondateur de la ville de Blagovechtchensk, dans la région de l'Amourskaya.
Nous suivons les numéros de Salut ! Ça va ? avec beaucoup d'intérêt. C'est un journal de grande qualité, unique et varié, par sa couverture de la Francophonie dans son ensemble, avec des articles de nombreux pays francophones de par le monde.
L'année 2018 était le cent-cinquantième anniversaire de la naissance du poète Francis Jammes le 2 décembre 1868 à Tournay, Hautes Pyrénées. Cet anniversaire était inscrit parmi les commémorations nationales françaises sous le parrainage du Ministère de la Culture.
Francis Jammes, poète français universel, a été traduit, sa vie durant et après, dans plusieurs langues, et notamment en Russe.
Membres de l'Association Francis Jammes, nous sommes entrés en relation avec Olga Kukharenko, qui a proposé un projet conjoint très intéressant dans leur cadre et celui du cent-cinquantenaire de la naissance du poète.
À Blagovechtchensk, les étudiants francophones de la Faculté des langues étrangères de l'Université pédagogique d'État se sont joints aux célébrations de la Journée mondiale de la poésie se tenant en Russie et dans le monde entier en mars 2018.
Dans le cadre de l'année croisée « Russie-France 2018 : année des langues et des cultures », ils ont organisé une fête poétique consacrée au 150e anniversaire du poète Francis Jammes. Plusieurs écoles de l'Amourskaya ont aussi participé.
Les étudiants ont aussi fait référence aux traductions de Francis Jammes en Russe, ils ont eux-mêmes fait des traductions et illustrations inspirées par son œuvre.
Durant une Journée d'Étude, sous la direction de l'étudiante en master Elena Rudakova, des réflexions intéressantes ont été faites par les étudiants, qui ont conclu « sur la pertinence de la poésie de Francis Jammes aujourd'hui, car elle véhicule des valeurs essentielles humaines… que le mot poétique de Francis Jammes trouve toujours un retentissement dans le cœur des lecteurs d'aujourd'hui. » (Article « Francis Jammes à l'honneur sur les rives de l'Amour », Olga Kukharenko dans Salut ! Ça va ? n° 49, avril 2018, p3). Cette Journée d'Étude et ces évènements concernant Francis Jammes et la commémoration du cent-cinquantième anniversaire de sa naissance ont été le sujet de plusieurs articles dans trois numéros du journal Salut ! Ça va ?, publié plusieurs fois par an en langue française par l'Université pédagogique d'État de Blagovechtchensk sous la direction de Madame Olga Kukharenko, parmi lesquels sont deux articles très pertinents de Madame Kukharenko sur deux poètes traducteurs de Francis Jammes en Russe, Ilya Ehrenbourg et Vladimir Maïakovsky.
L'exposition de traductions et d'illustrations remarquables a ensuite été envoyée à l'Association Francis Jammes à Orthez où elle a été complétée par des panneaux explicatifs et installée à la Maison Chrestia, demeure du poète de 1897 à 1907, lors du 5e week-end annuel des Maisons d'Écrivain et des Patrimoines littéraires en Nouvelle-Aquitaine les 30 juin et 1er juillet 2018. Monsieur Emmanuel Hanon, Maire d'Orthez, a honoré de sa présence le vernissage de cette exposition, au cours duquel Monsieur Étienne Rousseau-Plotto a lu des traductions de poèmes de Francis Jammes en Russe. L'exposition a été prolongée jusqu'à la fin de l'automne 2018.
L'Association Francis Jammes, tous les amis du poète et la Faculté des langues étrangères de l'Université pédagogique d'État de Blagovechtchensk sont très heureux de cette collaboration innovante et enthousiaste et espèrent la voir renouvelée dans l'avenir.
Tous nos meilleurs vœux pour ce quinzième anniversaire et pour les prochaines années de « Salut ! Ça va ? »

Youlia Titova Étudiante en Master (Strasbourg, France) et Valeria Kadnichanskaya (Grenoble), étudiantes en Master : Chaque fois quand nous jetons un regard en arrière, nous avons un petit goût de la nostalgie qui fond en nous laissant des beaux souvenirs. L’anniversaire est toujours un moment pour se rappeler de tout ce qui était vu et vécu, pour rencontrer les amis et partager son bonheur. L’anniversaire de « Salut ! Ça va ?» donne une chance à tous ses auteurs de revivre avec la revue les années des créations, des découvertes et de belles rencontres. Nous sommes flattées de faire partie de la famille multiculturelle mais toujours francophone, même francophile « Salut ! Ça va ?». Depuis 2016 nous sommes les petites créatrices qui transmettent leur amour à langue française sur les pages de cette revue. Nous grandissons avec elle, tout en restant passionnées par l’écriture et la langue.

Laurent Neau Ingénieur (Toulouse, France): Je suis un français originaire d’Angers dans l’ouest de la France. Aujourd’hui je vis à Toulouse car je travaille dans le secteur aéronautique. J’ai découvert la Russie en 2014 et depuis cette date je voyage régulièrement dans le pays. J’apprécie particulièrement les voyages en Sibérie et dans l’Extrême Orient russe car j’aime les grands froids et le ciel bleu.
Je connais le journal « Salut Ça va ? » depuis 2015. Olga m’a fait le grand honneur de me proposer d’y écrire quelques lignes au sujet de ma découverte de la Russie. N’étant pas un écrivain professionnel, l’idée d’écrire m’a fait peur au début. Mais grâce aux conseils et à la relecture bienveillante d’Olga, j’ai finalement réussi à lui proposer un article.
J’apprécie particulièrement dans le journal la diversité des sujets abordés. Dans chaque article, le lecteur peut sentir l’envie de l’auteur de partager une expérience.
J’ai eu la chance de rencontrer Olga à Blagovechtchensk. J’ai été très impressionné par sa grande disponibilité et sa gentillesse. Elle m’a consacré de son temps pour me faire visiter sa ville. La promenade sur les rives du fleuve Amour, la proximité de la Chine, l’Arc de triomphe, le marché… C’était un premier septembre et elle m’a fait découvrir les coutumes de rentrée des classes en Russie.
En tant que Français, je lui suis très reconnaissant pour la publication du journal « Salut Ça Va ? » qui contribue à la promotion de ma langue natale et au développement de la francophonie. C’est ce type d’initiative qui permet de créer un lien entre les peuples. Ce lien est très important pour garantir la paix dans les périodes où les relations internationales sont parfois tendues.
Merci, Olga, pour votre magnifique énergie ! Je souhaite un très bon anniversaire au journal « Salut Ça Va ? » et une longue vie !

Jeanna Agalakova Journaliste (Paris, France)
Qu’est-ce que c’est bien qu’il y ait une édition réunissant deux villes, deux pays, deux cultures différentes par son enthousiasme et son bon cœur. Je suis très heureuse d’avoir eu l’occasion de participer à « Salut ! Ça va ? ». Je me rappelle que j ’étais agréablement surprise de découvrir un journal en français mais fait avec l'âme russe… Longue vie et beaucoup de réussites !