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Le sommet à Sotchi : l’épicentre de l’Afrique

2025-01-06 13:37 2019-12
Le premier sommet Russie-Afrique organisé par Vladimir Poutine et co-présidé par le président de l’Union africaine, Abdel Fattah al-Sissi, a eu lieu les 23 et 24 octobre 2019 à Sotchi.

Vous avez participé aux premiers Sommet et Forum économique Russie-Afrique C’est un très grand évènement, c’est pourquoi nous sommes contentes d’avoir cette occasion de vous poser nos questions. Qui vous a invité à y participer ?
C’est vrai, la rencontre d’une telle envergure est la toute première et n’a pas d’équivalent dans l’histoire des relations russo-africaines. Je suis élève officier à l’École supérieure interarmes de commandement de l’Extrême-Orient, et je vis à Blagovechtchensk depuis 4 ans. Et bien sûr, quand j'ai lu un article sur le prochain sommet, cela m’a intéressé et j'ai pensé que ma participation serait importante. Et donc nos officiers nous ont dit que nous allions à Sotchi et participerions au sommet avec une délégation congolaise. Je faisais partie de la commission de sécurité car je sers dans les structures appropriées.

Qui était parmi les participants ?
Le Sommet a réuni plus de 6000 participants et représentants des médias de Russie et de 104 pays et territoires étrangers. Parmi les participants il y avait plus de 1100 représentants d’entreprises étrangères, environ 1400 représentants d’entreprises russes, plus de 1900 représentants de délégations officielles étrangères et plus de 300 représentants de délégations russes.

Tous les pays d’Afrique y sont venus?
Le Sommet et le Forum économique Russie-Afrique ont réuni les représentants officiels des 54 pays africains, dont 45 étaient représentés par des chefs d’État et de gouvernements : Algérie, Congo, Angola, Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Comores, Congo, Djibouti, Égypte, Gambie, Ghana, Guinée, Égypte, République démocratique du Congo, Gambie, Ghana et Zimbabwe, etc. Ont également assisté à la rencontre 109 ministres des affaires étrangères, ainsi que 2 vice-présidents de la République du Libéria, madame Jewel Howard Taylor, et de la République du Burundi, monsieur Joseph Butore.

Qui a suggéré l'idée d’organiser ce Sommet?
C’était Vladimir Vladimirovitch Poutine, il a proposé de créer un Sommet après son voyage en Afrique pour rencontrer les chefs d'État. C'était son initiative, l'Afrique a soutenu ces aspirations.

Avez-vous rencontré Vladimir Vladimirovitch?
Oui, je l'ai vu, même si c'était à distance pendant la conférence. Il a pris la parole pour ouvrir la session plénière intitulée « Russie-Afrique : faire valoir le potentiel de coopération ». C'était ma première fois que je l’ai vu, donc j'ai été très impressionné. Il est très sympathique, très compréhensif et souriant.

À votre avis, quelle est l'ampleur et l'importance de cet événement ?
L’activité du Forum était énorme et efficace. Son importance historique est évidente. On dit que la Russie est revenue en Afrique. Mais ce n’est pas tout à fait vrai. À l'ère de l'Union soviétique, la Russie était déjà présente sur notre continent, elle a déjà l’expérience d’une coopération fructueuse avec les pays africains. La Russie d’aujourd’hui est prête à offrir au continent africain un partenariat mutuellement bénéfique.

Nos pays sont sur la voie de la modernisation dans divers domaines, grâce au soutien de la Russie. En général c’est une bonne occasion pour les pays de se montrer, de fournir un soutien, une assistance mutuelle et une coopération mutuelle.

Quelles questions ont été discutées lors de ce forum?
De nombreuses questions concernant le développement et la coopération des pays ont été discutées. Ce sont des questions de sécurité, de développement, de défense. En Afrique, de nombreux pays ont encore besoin d’un développement économique. C'est pourquoi les questions économiques ont été au centre du débat de cette conférence. En plus, après l'effondrement de l'URSS, la sphère économique reste aussi particulière pour la Russie. Outre l'économie, l'éducation en Afrique, la question de sa souveraineté restent un problème important. Il faut noter que le président russe Vladimir Vladimirovitch Poutine a déclaré que la Russie était prête à aider et à interagir. Nous espérons que cela est vrai.

La devise du Sommet était «Pour la paix, la sécurité et le développement ». Que pensez-vous de ce slogan?
La devise montre la situation qui devrait être dans chaque pays. La paix, la sécurité et le développement sont la base principale pour nos vies. Cette conférence a eu des enjeux de défense, de paix, de développement. Ce sont des questions qui nécessitent une attention particulière dans le monde entier. Parlant de stabilité et de sécurité sur un continent comme l'Afrique, il est important de noter qu'il existe un certain nombre de problèmes. Par exemple, le centre de l'Afrique, d'où je viens, a fait face à des problèmes du terrorisme. C’est pourquoi il y a un règlement strict concernant les déplacements entre les pays. Alors que les pays doivent interagir entre eux, surtout si nous parlons de pays francophones.

Pour ce qui est du développement comme l’idée du slogan, a bien des égards, il est question de la modernisation de l’Afrique. Chaque pays, chaque État a sa propre histoire de développement. Cela s'applique au domaine de l'économie, de l'agronomie, de l'investissement, en raison de l'interaction avec d'autres pays.

Qu’est-ce que c’est la Carte des compétences de la Russie pour l’Afrique?

Effectivement, on nous a présenté la carte des compétences de Russie pour l’Afrique. C’est un logiciel d’information et d’analyse qui a permis aux invites des pays africains de découvrir les compétences russes dans divers domaines, ainsi que les produits russes qui sont compétitifs sur les marchés internationaux. Et sans aucun doute ce plan humanitaire offre de nombreux avantages à l’Afrique. Il s'agit d'un bon exemple d'assistance mutuelle et d'interaction entre nos pays. Il n'y a ni faiblesses ni forces, nous devons tous nous entraider. La carte comprend beaucoup produits regroupés dans différentes compétences : médecine, utilisation des sous-sols, État numérique, enseignement, transport, énergie, etc. En plus un grand nombre d’entreprises et d’organismes russes ont soumis propositions pour les habitants de l'Afrique. Bien sûr, toutes ces actions sont perceptibles et tangibles, affectent le développement de l'Afrique.

Qu’avez-vous fait exactement lors du forum?
Cette occasion de plonger dans l'épicentre d’un grand événement politique a été une expérience formidable et intéressante pour moi. J'étais responsable de la sécurité des grandes personnes, mais en général, ma présence à la conférence était comme la mission d'analyse. Non seulement pour mon pays mais pour plusieurs pays d’Afrique. J'écoutais des hommes d’affaires russes, des chargés de relations internationales et leurs avis.

Croyez-vous que ce sommet est un succès ?
Oui, je peux dire que c'est vraiment un succès ! Ce n'a pas été juste la langue de bois, car il y a déjà le résultat, par exemple, au Congo il y a déjà la présence des experts russes dans plusieurs domaines. En outre le Congo a signé un contrat de la construction d’un oléoduc. Et actuellement les forces armées russes interviennent au Mali. Je crois que c’est un résultat.

Pensez-vous que les relations entre nos pays se développent ?
Je peux dire avec confiance qu’ils évoluent constamment et c’est super! Cette interaction a un effet positif sur nos pays.

Quelles sont vos impressions en général?
Je ne trouve pas les sentiments exacts pour tout transmettre, mais c'était le réel plaisir et ce que je veux dire, c'est remercier de l'enthousiasme et l'initiative du Président de la Fédération de Russie et pour une telle opportunité en général. Cette initiative sera un plus pour tout le monde.

Vous avez aimé Sotchi, sa nature, son architecture, ses sites touristiques ?
Oui c'est une très belle ville touristique où il a un très bon climat et la mer. C'était l'octobre, mais les gens étaient encore là et se bronzaient

Merci d'avoir partagé tout ça, c'était très intéressant !
Merci à vous!