Les Centres Internationaux francophones des Lions Clubs de France c’est « une passerelle entre les peuples et les générations ». C’est un évènement exceptionnel dans la vie de chaque jeune francophone qui y vient faire un stage en juillet chaque année depuis 1958.
Le CIF culturel est le plus ancien. Ouvert depuis 1960 à La Baule, il accueille chaque année des jeunes garçons et des filles passionnées de la culture française, aimant chanter, danser, faire du théâtre, jouant d’un instrument de musique, pour réaliser en fin de stage un genre de comédie musicale, en utilisant ce qui a été étudié chaque matin dans des ateliers d’écriture, de chant et de théâtre. Des visites, des conférences et des programmes de loisirs sont organisés l'après-midi.
Tout en découvrant la culture française et les cultures des pays des participants, les jeunes apprennent à comprendre leurs différences, partager leurs aspirations communes et ainsi, à se connaître, se comprendre et se respecter.
Donnons la parole aux participants du CIFC 2019 !
Volha Zlotnik (Biélorussie) : De mon stage au CIFC 2019 je n’oublierai jamais cette expérience qui m’a fait sentir vivante dans ce monde. Une expérience qui change ton point de vue sur les choses et ouvre ton potentiel. Le stage ce sont des journées commençant par des réveils très tôt, ce sont des journées remplis des connaissances avec la culture française et ce sont des journées terminant par des fêtes avec des danses enflammant et de longues conversations sous le ciel étoilé. Je n’oublierai jamais une soirée quand on est tous ensemble est allé à la plage. C’était le 14 juillet, la fête de la prise de la Bastille. Du rire, des blagues, de la musique, des chansons, des dialogues sincères régnaient entre nous et à la fin le feu d’artifice. Tandis l’été sentait du bonheur, de la jeunesse et de l’amour. Le couche de soleil peint comme si un artiste avait renversé une palette de couleurs rose, jaune, violet, rose et bleu a donné le ton de la toute soirée. C’était la soirée où tous les stéréotypes ont déjà effacé, tous les stagiaires sont devenus les amis et certains parmi nous ont trouvé leur amour. Et en plus je n’oublierai jamais tous qui m’a aidé oublier de la tristesse, du chagrin et obtenir une grande passion pour vivre avec joie. C’est-à-dire je n’oublierai jamais tous les bénévoles et tous les stagiaires du CIFC qui m’entouraient.
Kurbin Shala (Kosovo) : Le stage en France m'a beaucoup aidé à apprendre le respect et l'acceptation de l'autre. Ce stage nous aidé à grandir émotionnellement et intellectuellement.
Je viens du Kosovo, une région indépendante depuis 2008 mais qui n'a pas encore de relations soit diplomatiques soit culturelles avec la Russie. Auparavant, je ne connais pas beaucoup la culture Russe, mais grâce aux stagiaires russes dans ma centre Iulia et Anastasiia, j'ai pu comprendre que nous sommes très similaires en ce qui concerne l'histoire, les traditions et la culture. Je peux dire que je suis tombé amoureux de votre danse et votre langue. Je parle toujours de ces expériences avec mes amis au Kosovo et aussi du fait que maintenant j'ai des amis russes ! ... Et j'ai aussi commencé apprendre le russe!
Hanna Astrouskaya (Biélorussie) : De mon stage au CIFC 2019 je n’oublierai jamais La Baule et l’océan où on a passé un séjour inoubliable, l’amitié créée par les gens complètement différents de tous les coins du monde, la cuisine française faite avec tout l’amour de nos bénévoles bien aimées, de chaleureuses familles d’accueil, des voyages en car accompagnés par les chansons françaises, anglaises, espagnoles (et même russe parfois), une promenade vers le Mont Saint-Michel et des sables mouvants, le spectacle avec plus de 2000 acteurs en plein air, et surtout les stagiaires et les bénévoles grâce auxquels on avait cette ambiance de l’amitié et de l’amour.
Que l’espoir devienne votre, tous unis main dans la main ...
Anastasia Skochkova (Russie) Est-ce que vous connaissez c'est quoi la merveille ? Moi oui, j'ai passé tout un mois en vivant dans l'ambiance de l'amitié et du respect créée par notre responsable Christian et par les volontaires qui étaient toujours prêts à venir à l'aide. On pense que les merveilles de France ce sont ses curiosités qu'elle en a vraiment beaucoup, mais maintenant je sais que la vraie merveille de ce pays ce sont les gens. Merci beaucoup à vous, Christian, si tout le monde commence à vous appeler "papa" vers la fin du stage cela veut dire beaucoup.
Merci à Papi, vous m'avez beaucoup influencée.
Merci à tous qui ont pris part à la création du CIFC.
Merci de nous avoir appris à voir la meilleure version de ce monde imparfait.
P.S. Les stagiaires, la famille, je vous aime.
Alymuhammad Irani (Inde) : J’ai passé un moment inoubliable de ma vie au CIFC. Je me suis fait des amis de 4 coins du monde et en fait une famille internationale qui s’aiment au-delà des frontières physiques et au-delà des différences culturelles. Le CIFC était un moment pour la découverte de la culture framboise mais aussi de soi-même. Ces souvenirs de CIFC resteront dans mes mémoires pour toujours. Ma famille de CIFC, les bénévoles, les familles d’accueils, je vous aime ! Amitié!
Eliška Svobodova (République Tchèque) : De mon stage au CIFC je n’oublierai jamais les nombreuses aventures que j’ai vécus avec mes amis. Tous ensemble, on a expérience un séjour inoubliable. La visite du Circuit de 24 heures, la balade sur la mer avec les sauveteurs, le 14 juillet sur la plage en observant le crépuscule, la dégustation des cuisines mondiales, la soirée de clôture, ce sont seulement des extraits miniatures d’histoire du CIFC 2019. Les séjours dans les familles d’accueil m’ont permis d’absorber la culture française et rencontrer beaucoup de gens chaleureuses. Entourée par les cultures différentes de quatre coins du monde, j’ai passé un mois en France et je suis revenue avec un esprit plus riche et brillant. Christian et Corinne Amigues avec tous les bénévoles et les stagiaires m’ont permis de vivre la meilleure expérience de ma vie et je leur en suis extrêmement reconnaissante.
Youlia Kukharenko (Russie) : Je n'oublierai jamais à quel point mon attitude et ma nature de communication avec les gens ont changé. Le premier jour du stage, j'ai vu devant moi des gars complètement différents du monde entier. Je ne savais pas comment il était possible de créer une équipe soudée de personnes d'âges et de nationalités différentes, avec des expériences de vie et des passe-temps complètement différents. Je n'ai vu qu'une chose qui nous unissait tous : la langue française. Et vous savez quoi? C’était déjà assez pour que le dernier jour du stage, j’ai eu l’impression de me séparer de ma famille!
Je n'oublierai jamais ces quatre semaines d'été, que je considère à juste titre comme le meilleur moment de ma vie. Ce rythme frénétique, quand nous nous sommes réveillés à 7 heures du matin et nous sommes endormis à 3 heures. C'est un "On va faire le compte maintenant !!!" infini. Et mon numéro très-très fort pour que les autres entendent : "trente-trois !!" Notre chaudes et réservées, drôles et calmes, intercontinentales et unissant tout et tous - LES DANSES! Et bien sûr nos chansons. Où sans eux ? Chaque chanson est maintenant associée à un de mes amis de CIFC. Au fait, nous avons chanté partout. Généralement partout : dans la salle de bain, dans la salle à manger, pendant les excursions, sur la plage et dans les rues, dans le métro et dans les bus. Et les gens autour de nous nous ont donné leurs sourires sincères. Des sourires. C'est une autre chose que je n'oublierai jamais. Je ferme les yeux et je comprends que je me souviens en détail du sourire de chacun de mes amis. Mais non seulement les amis stagiaires, mais bien sûr, et nos bénévoles préférés de CIFC de Lions Club. A propos d’eux, d’ailleurs, je peux dire qu’ils sont des personnes magiques. Leurs yeux sont remplis d'amour pour leur travail et pour nous. Ce sont des gens sans âge. Ils sont de l'énergie pure.
Il est impossible d’exprimer tout l’amour et la trépidation incroyable dans mon cœur que je ressens lorsque je me souviens d’un stage au CIFC. J'ai vraiment vécu toute une vie durant ces quatre semaines. C'était la vie la plus excitante, contrastée, sensuelle, inoubliable et meilleure !
Bárbara Sexauer (Portugal) : De mon séjour au CIFC je n’oublierai jamais les sourires. Et la lumière d’été émanant des regards, comme s’ils étaient eux-mêmes le soleil de juillet éclairant le visage de chaque personne emportée dans la très sérieuse folie que sont les centres francophones. Ce sourire fut un seul : sorte de trait physique (mais reflet d’un même état d’âme), qui nous caractériserait tous, un trait commun à cette famille si pluriel et hétérogène. Un sourire commun aux stagiaires, éblouis à chaque lever de journée des émotions qu’ils n’auraient jamais imaginé fleuriraient dans leur cœur. Commun aux bénévoles, apportant avec eux une joie de vivre étonnante, de ceux qui se dévouent à leur fonction avec passion. Commun aux familles d’accueil, qui m’ont surpris à chaque séjour de leur préoccupation envers nous, leur plaisir à tout préparer jusqu’au détail, l’enthousiasme de nous recevoir dans leur chez-soi. Nous qu’ils connaissaient à peine, nous dont les noms uniquement étaient connus de l’équipe de bénévoles avant le début de l’aventure, nous qui étions si loin dans nos pays, si éloignés les uns des autres, des inconnus.
Ce sourire est une marque qui perdure et perdurera au souvenir de tous les moments vécus ensemble, de toutes les images d’endroits jamais vus au pare avant et qui sont venus apporter forme et couleur au portrait de la France que nous construisions petit-à-petit, et surtout ce sourire s’ébauchera à nouveau et à nouveau au souvenir de la sensation d’appartenance… au monde, puisqu’il n’y a pas d’autre collectif, au CIFC, que l’énorme diversité sur Terre.
Jean Claude LEMAITRE (Papi France) : Ce CIFC 2019… Ces fameux stagiaires que l’on aime tant, et pour qui nous essayons de donner le meilleur de nous-même dans cette devise « Nous servons ». Si nous parlons volontiers des valeurs que nous leur apportons, comme l’amitié, le respect, le partage, et surtout la meilleure compréhension des autres, par la seule magie du « vivre ensemble », ces jeunes nous le rendent bien.
Personnellement, c’est surtout juste après chaque séjour que j’en mesure l’importance et les conséquences ; ce vide de début août avec des larmes qui finissent par sécher grâce aux adresses échangées, (Internet se voulant ici rassurant, même si sa maîtrise me pose encore problème), le retour à l’âge véritable … tant vivre avec des jeunes oblige, ce partage lors des repas et promenades, « apartés » magiques qui nous font réfléchir nous aussi sur notre vision du monde, et coutumes partagées et comparées aux nôtres, les pratiques, le voile, la simple vie journalière dans leurs familles … ailleurs !
Le stagiaire vit là-bas, autre état, autre climat, autres habitudes, autres obligations, ... Il ne va pas changer cela en rentrant, il intégrera seulement une réflexion nouvelle qui impliquera cette comparaison avec notre culture française. Je trouve logique que cela aille dans les 2 sens.
J’ai « regonflé mes batteries », avec en retour un peu plus d’humanité et de tolérance, grâce à cet éveil.
Au CIFC je suis PAPI France, un vrai papi, à qui l’on confie, demande, partage, tel souci ou angoisse, j’essaie de ne jamais trahir (d’où cette confiance) même si cela doit passer parfois par de petites entorses à la règle, mea culpa ! Aussi fou du roi comme trublion (il en faut un), je pense être celui-là …
Début aout, je quitte ce cadre pour retrouver mon autre vie, familiale et paisible, récupérer la fatigue logiquement accumulée, … et je vais commencer le décompte des jours et des mois qui me sépareront de ce CIFC 2019, en faisant tout pour qu’une année supplémentaire n’altère pas mon « Nous servons ».
Olga Kukharenko (Russie), une maman heureuse d’une stagiaire heureuse du CIFC:
Chaque fois que ma fille Julia me parlait au téléphone lors de son stage au CIFC de ce qu’elle vivait je ne m’arrêtais pas de lui répéter: qu’est-ce que je suis heureuse pour toi, Julia!
Aujourd’hui quand elle est rentrée à la maison, ses histoires CIFC qu’elle partage avec moi, ne terminent pas: petites et grandes, tristes et amusantes, émouvantes, touchantes jusqu’aux larmes…. Mon cœur de maman est rempli de bonheur pour ma fille qui a vécu une expérience extraordinaire, unique !
De retour du stage, elle s’est exclamée très émue et fière : « Maman, j’ai maintenant des amis de 33 pays du monde entier ! » Elle a découvert tant de cultures, elle est fascinée par le fait que tous les jeunes qu’elle a rencontrés soient tout comme elle, malgré les différences, les distances, les frontières entre eux. Ils s’entendaient tous merveilleusement !
Chers amis, tout ce que vous faites pour les jeunes tous les ans lors des CIFs est énorme. Je crois que vous méritez vraiment le prix de Nobel pour la Paix ! Vous apprenez aux jeunes des 4 coins du monde à ouvrir leurs esprits et leurs âmes aux Autres, à savoir partager leurs sourires et leurs larmes, à être sincères et réaliser combien la diversité peut être enrichissante. Vous leur apprenez à réaliser leurs rêves et à construire leur avenir tout en se précipitant vers d’autres rêves et réalisations. Vous leur ouvrez les yeux vers les horizons inconnus avant. C’est avec vous qu’ils découvrent de nouvelles possibilités pour eux et qu’ils apprennent à croire en leur grand potentiel et leurs capacités de devenir meilleurs…
Avant, avec mes étudiants, franchement, je ne pouvais pas réaliser pleinement à quel point l’organisation des CIF est très-très bien réfléchie car chaque activité et chaque rencontre laissent chez les jeunes des impressions absolument particulières et créent une atmosphère de partage, d’amitié et d’amour sincères. Et je vous dis BRAVO !
Mon cœur de professeur de français est d’autant plus heureux car mon élève la plus chère qui est ma fille n’a plus enfin de barrières ni de stress de parler français aux francophones. Et cette liberté de s’exprimer en français aisément a fait naitre chez elle un grand amour pour la langue. Ce fut mon rêve le plus cher, de lui transmettre mon grand amour pour le français qui est devenu ma vie. Grace à vous et aux CIFC c’est bien gagné ! Je vous remercie de tout mon cœur pour tout. D’ailleurs, je ne trouverai jamais de mots pour vous exprimer toute ma reconnaissance.
Le CIF culturel est le plus ancien. Ouvert depuis 1960 à La Baule, il accueille chaque année des jeunes garçons et des filles passionnées de la culture française, aimant chanter, danser, faire du théâtre, jouant d’un instrument de musique, pour réaliser en fin de stage un genre de comédie musicale, en utilisant ce qui a été étudié chaque matin dans des ateliers d’écriture, de chant et de théâtre. Des visites, des conférences et des programmes de loisirs sont organisés l'après-midi.
Tout en découvrant la culture française et les cultures des pays des participants, les jeunes apprennent à comprendre leurs différences, partager leurs aspirations communes et ainsi, à se connaître, se comprendre et se respecter.
Donnons la parole aux participants du CIFC 2019 !
Volha Zlotnik (Biélorussie) : De mon stage au CIFC 2019 je n’oublierai jamais cette expérience qui m’a fait sentir vivante dans ce monde. Une expérience qui change ton point de vue sur les choses et ouvre ton potentiel. Le stage ce sont des journées commençant par des réveils très tôt, ce sont des journées remplis des connaissances avec la culture française et ce sont des journées terminant par des fêtes avec des danses enflammant et de longues conversations sous le ciel étoilé. Je n’oublierai jamais une soirée quand on est tous ensemble est allé à la plage. C’était le 14 juillet, la fête de la prise de la Bastille. Du rire, des blagues, de la musique, des chansons, des dialogues sincères régnaient entre nous et à la fin le feu d’artifice. Tandis l’été sentait du bonheur, de la jeunesse et de l’amour. Le couche de soleil peint comme si un artiste avait renversé une palette de couleurs rose, jaune, violet, rose et bleu a donné le ton de la toute soirée. C’était la soirée où tous les stéréotypes ont déjà effacé, tous les stagiaires sont devenus les amis et certains parmi nous ont trouvé leur amour. Et en plus je n’oublierai jamais tous qui m’a aidé oublier de la tristesse, du chagrin et obtenir une grande passion pour vivre avec joie. C’est-à-dire je n’oublierai jamais tous les bénévoles et tous les stagiaires du CIFC qui m’entouraient.
Kurbin Shala (Kosovo) : Le stage en France m'a beaucoup aidé à apprendre le respect et l'acceptation de l'autre. Ce stage nous aidé à grandir émotionnellement et intellectuellement.
Je viens du Kosovo, une région indépendante depuis 2008 mais qui n'a pas encore de relations soit diplomatiques soit culturelles avec la Russie. Auparavant, je ne connais pas beaucoup la culture Russe, mais grâce aux stagiaires russes dans ma centre Iulia et Anastasiia, j'ai pu comprendre que nous sommes très similaires en ce qui concerne l'histoire, les traditions et la culture. Je peux dire que je suis tombé amoureux de votre danse et votre langue. Je parle toujours de ces expériences avec mes amis au Kosovo et aussi du fait que maintenant j'ai des amis russes ! ... Et j'ai aussi commencé apprendre le russe!
Hanna Astrouskaya (Biélorussie) : De mon stage au CIFC 2019 je n’oublierai jamais La Baule et l’océan où on a passé un séjour inoubliable, l’amitié créée par les gens complètement différents de tous les coins du monde, la cuisine française faite avec tout l’amour de nos bénévoles bien aimées, de chaleureuses familles d’accueil, des voyages en car accompagnés par les chansons françaises, anglaises, espagnoles (et même russe parfois), une promenade vers le Mont Saint-Michel et des sables mouvants, le spectacle avec plus de 2000 acteurs en plein air, et surtout les stagiaires et les bénévoles grâce auxquels on avait cette ambiance de l’amitié et de l’amour.
Que l’espoir devienne votre, tous unis main dans la main ...
Anastasia Skochkova (Russie) Est-ce que vous connaissez c'est quoi la merveille ? Moi oui, j'ai passé tout un mois en vivant dans l'ambiance de l'amitié et du respect créée par notre responsable Christian et par les volontaires qui étaient toujours prêts à venir à l'aide. On pense que les merveilles de France ce sont ses curiosités qu'elle en a vraiment beaucoup, mais maintenant je sais que la vraie merveille de ce pays ce sont les gens. Merci beaucoup à vous, Christian, si tout le monde commence à vous appeler "papa" vers la fin du stage cela veut dire beaucoup.
Merci à Papi, vous m'avez beaucoup influencée.
Merci à tous qui ont pris part à la création du CIFC.
Merci de nous avoir appris à voir la meilleure version de ce monde imparfait.
P.S. Les stagiaires, la famille, je vous aime.
Alymuhammad Irani (Inde) : J’ai passé un moment inoubliable de ma vie au CIFC. Je me suis fait des amis de 4 coins du monde et en fait une famille internationale qui s’aiment au-delà des frontières physiques et au-delà des différences culturelles. Le CIFC était un moment pour la découverte de la culture framboise mais aussi de soi-même. Ces souvenirs de CIFC resteront dans mes mémoires pour toujours. Ma famille de CIFC, les bénévoles, les familles d’accueils, je vous aime ! Amitié!
Eliška Svobodova (République Tchèque) : De mon stage au CIFC je n’oublierai jamais les nombreuses aventures que j’ai vécus avec mes amis. Tous ensemble, on a expérience un séjour inoubliable. La visite du Circuit de 24 heures, la balade sur la mer avec les sauveteurs, le 14 juillet sur la plage en observant le crépuscule, la dégustation des cuisines mondiales, la soirée de clôture, ce sont seulement des extraits miniatures d’histoire du CIFC 2019. Les séjours dans les familles d’accueil m’ont permis d’absorber la culture française et rencontrer beaucoup de gens chaleureuses. Entourée par les cultures différentes de quatre coins du monde, j’ai passé un mois en France et je suis revenue avec un esprit plus riche et brillant. Christian et Corinne Amigues avec tous les bénévoles et les stagiaires m’ont permis de vivre la meilleure expérience de ma vie et je leur en suis extrêmement reconnaissante.
Youlia Kukharenko (Russie) : Je n'oublierai jamais à quel point mon attitude et ma nature de communication avec les gens ont changé. Le premier jour du stage, j'ai vu devant moi des gars complètement différents du monde entier. Je ne savais pas comment il était possible de créer une équipe soudée de personnes d'âges et de nationalités différentes, avec des expériences de vie et des passe-temps complètement différents. Je n'ai vu qu'une chose qui nous unissait tous : la langue française. Et vous savez quoi? C’était déjà assez pour que le dernier jour du stage, j’ai eu l’impression de me séparer de ma famille!
Je n'oublierai jamais ces quatre semaines d'été, que je considère à juste titre comme le meilleur moment de ma vie. Ce rythme frénétique, quand nous nous sommes réveillés à 7 heures du matin et nous sommes endormis à 3 heures. C'est un "On va faire le compte maintenant !!!" infini. Et mon numéro très-très fort pour que les autres entendent : "trente-trois !!" Notre chaudes et réservées, drôles et calmes, intercontinentales et unissant tout et tous - LES DANSES! Et bien sûr nos chansons. Où sans eux ? Chaque chanson est maintenant associée à un de mes amis de CIFC. Au fait, nous avons chanté partout. Généralement partout : dans la salle de bain, dans la salle à manger, pendant les excursions, sur la plage et dans les rues, dans le métro et dans les bus. Et les gens autour de nous nous ont donné leurs sourires sincères. Des sourires. C'est une autre chose que je n'oublierai jamais. Je ferme les yeux et je comprends que je me souviens en détail du sourire de chacun de mes amis. Mais non seulement les amis stagiaires, mais bien sûr, et nos bénévoles préférés de CIFC de Lions Club. A propos d’eux, d’ailleurs, je peux dire qu’ils sont des personnes magiques. Leurs yeux sont remplis d'amour pour leur travail et pour nous. Ce sont des gens sans âge. Ils sont de l'énergie pure.
Il est impossible d’exprimer tout l’amour et la trépidation incroyable dans mon cœur que je ressens lorsque je me souviens d’un stage au CIFC. J'ai vraiment vécu toute une vie durant ces quatre semaines. C'était la vie la plus excitante, contrastée, sensuelle, inoubliable et meilleure !
Bárbara Sexauer (Portugal) : De mon séjour au CIFC je n’oublierai jamais les sourires. Et la lumière d’été émanant des regards, comme s’ils étaient eux-mêmes le soleil de juillet éclairant le visage de chaque personne emportée dans la très sérieuse folie que sont les centres francophones. Ce sourire fut un seul : sorte de trait physique (mais reflet d’un même état d’âme), qui nous caractériserait tous, un trait commun à cette famille si pluriel et hétérogène. Un sourire commun aux stagiaires, éblouis à chaque lever de journée des émotions qu’ils n’auraient jamais imaginé fleuriraient dans leur cœur. Commun aux bénévoles, apportant avec eux une joie de vivre étonnante, de ceux qui se dévouent à leur fonction avec passion. Commun aux familles d’accueil, qui m’ont surpris à chaque séjour de leur préoccupation envers nous, leur plaisir à tout préparer jusqu’au détail, l’enthousiasme de nous recevoir dans leur chez-soi. Nous qu’ils connaissaient à peine, nous dont les noms uniquement étaient connus de l’équipe de bénévoles avant le début de l’aventure, nous qui étions si loin dans nos pays, si éloignés les uns des autres, des inconnus.
Ce sourire est une marque qui perdure et perdurera au souvenir de tous les moments vécus ensemble, de toutes les images d’endroits jamais vus au pare avant et qui sont venus apporter forme et couleur au portrait de la France que nous construisions petit-à-petit, et surtout ce sourire s’ébauchera à nouveau et à nouveau au souvenir de la sensation d’appartenance… au monde, puisqu’il n’y a pas d’autre collectif, au CIFC, que l’énorme diversité sur Terre.
Jean Claude LEMAITRE (Papi France) : Ce CIFC 2019… Ces fameux stagiaires que l’on aime tant, et pour qui nous essayons de donner le meilleur de nous-même dans cette devise « Nous servons ». Si nous parlons volontiers des valeurs que nous leur apportons, comme l’amitié, le respect, le partage, et surtout la meilleure compréhension des autres, par la seule magie du « vivre ensemble », ces jeunes nous le rendent bien.
Personnellement, c’est surtout juste après chaque séjour que j’en mesure l’importance et les conséquences ; ce vide de début août avec des larmes qui finissent par sécher grâce aux adresses échangées, (Internet se voulant ici rassurant, même si sa maîtrise me pose encore problème), le retour à l’âge véritable … tant vivre avec des jeunes oblige, ce partage lors des repas et promenades, « apartés » magiques qui nous font réfléchir nous aussi sur notre vision du monde, et coutumes partagées et comparées aux nôtres, les pratiques, le voile, la simple vie journalière dans leurs familles … ailleurs !
Le stagiaire vit là-bas, autre état, autre climat, autres habitudes, autres obligations, ... Il ne va pas changer cela en rentrant, il intégrera seulement une réflexion nouvelle qui impliquera cette comparaison avec notre culture française. Je trouve logique que cela aille dans les 2 sens.
J’ai « regonflé mes batteries », avec en retour un peu plus d’humanité et de tolérance, grâce à cet éveil.
Au CIFC je suis PAPI France, un vrai papi, à qui l’on confie, demande, partage, tel souci ou angoisse, j’essaie de ne jamais trahir (d’où cette confiance) même si cela doit passer parfois par de petites entorses à la règle, mea culpa ! Aussi fou du roi comme trublion (il en faut un), je pense être celui-là …
Début aout, je quitte ce cadre pour retrouver mon autre vie, familiale et paisible, récupérer la fatigue logiquement accumulée, … et je vais commencer le décompte des jours et des mois qui me sépareront de ce CIFC 2019, en faisant tout pour qu’une année supplémentaire n’altère pas mon « Nous servons ».
Olga Kukharenko (Russie), une maman heureuse d’une stagiaire heureuse du CIFC:
Chaque fois que ma fille Julia me parlait au téléphone lors de son stage au CIFC de ce qu’elle vivait je ne m’arrêtais pas de lui répéter: qu’est-ce que je suis heureuse pour toi, Julia!
Aujourd’hui quand elle est rentrée à la maison, ses histoires CIFC qu’elle partage avec moi, ne terminent pas: petites et grandes, tristes et amusantes, émouvantes, touchantes jusqu’aux larmes…. Mon cœur de maman est rempli de bonheur pour ma fille qui a vécu une expérience extraordinaire, unique !
De retour du stage, elle s’est exclamée très émue et fière : « Maman, j’ai maintenant des amis de 33 pays du monde entier ! » Elle a découvert tant de cultures, elle est fascinée par le fait que tous les jeunes qu’elle a rencontrés soient tout comme elle, malgré les différences, les distances, les frontières entre eux. Ils s’entendaient tous merveilleusement !
Chers amis, tout ce que vous faites pour les jeunes tous les ans lors des CIFs est énorme. Je crois que vous méritez vraiment le prix de Nobel pour la Paix ! Vous apprenez aux jeunes des 4 coins du monde à ouvrir leurs esprits et leurs âmes aux Autres, à savoir partager leurs sourires et leurs larmes, à être sincères et réaliser combien la diversité peut être enrichissante. Vous leur apprenez à réaliser leurs rêves et à construire leur avenir tout en se précipitant vers d’autres rêves et réalisations. Vous leur ouvrez les yeux vers les horizons inconnus avant. C’est avec vous qu’ils découvrent de nouvelles possibilités pour eux et qu’ils apprennent à croire en leur grand potentiel et leurs capacités de devenir meilleurs…
Avant, avec mes étudiants, franchement, je ne pouvais pas réaliser pleinement à quel point l’organisation des CIF est très-très bien réfléchie car chaque activité et chaque rencontre laissent chez les jeunes des impressions absolument particulières et créent une atmosphère de partage, d’amitié et d’amour sincères. Et je vous dis BRAVO !
Mon cœur de professeur de français est d’autant plus heureux car mon élève la plus chère qui est ma fille n’a plus enfin de barrières ni de stress de parler français aux francophones. Et cette liberté de s’exprimer en français aisément a fait naitre chez elle un grand amour pour la langue. Ce fut mon rêve le plus cher, de lui transmettre mon grand amour pour le français qui est devenu ma vie. Grace à vous et aux CIFC c’est bien gagné ! Je vous remercie de tout mon cœur pour tout. D’ailleurs, je ne trouverai jamais de mots pour vous exprimer toute ma reconnaissance.